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Dvore

Emilie Deville

23 Juin
6 Min read

Pizza Cosy : pourquoi passer du modèle unique au modèle hybride ?

juin 23, 2025 Emilie Deville Interview 0 commentaire

Pizza Cosy, c’est une pâte maison, des ingrédients de saison et un réseau en pleine expansion. Depuis 2010, l’enseigne a grandi, franchisé et innové. Aujourd’hui, elle change de recette et passe au modèle hybride. Pourquoi ? Pour mieux répondre aux attentes des clients et structurer son développement. Découvrez comment la marque réinvente son concept, sans perdre sa touche artisanale.


De la pizzeria indépendante à un réseau de franchises


L’histoire Pizza Cosy commence en 2010 avec l’ouverture d’un premier restaurant à Terrenoire, près de Saint-Etienne.


Le secret du concept ? Une pâte maison, des recettes de saison, une approche locale et un point d’honneur sur la qualité des produits. 🍕


Mais Pizza Cosy ne se contente pas de garnir des pizzas. Elle fédère une vraie communauté de franchisés. Résultat ? 14 ans plus tard, Pizza Cosy compte 73 points de vente, dont 66 franchises et 7 succursales.


Mais ça ne s’arrête pas là. Chaque année, la marque pétrit son ambition : elle vise 10 à 15 nouvelles ouvertures.


Pour dynamiser son réseau et valoriser son savoir-faire, l’enseigne a plusieurs cordes à son arc. Elle organise par exemple des concours de pizza entre ses franchisés pour élire le meilleur pizzaïolo du réseau. Ça permet de valoriser les talents internes et d’enrichir la carte avec des recettes innovantes. 👨🏼‍🍳


Les franchisés ne sont donc plus de simples exploitants. Ils deviennent de réels acteurs de la marque.


Face à cette belle dynamique, Pizza Cosy a décidé de repenser totalement son modèle et la manière dont elle accompagne ses franchisés.


Le changement vers un modèle hybride


Soutenir la croissance


La forte croissance de l’enseigne appelle une nouvelle organisation.


Pizza Cosy évolue et s’intègre à une holding : Le Grand Feu. Cette structure regroupe plusieurs marques complémentaires :


🍕 Pizza Cosy : la marque historique, avec un pôle développement et un pôle succursales.


🔪 La Fabrique : la cuisine centrale, qui assure une qualité constante.


🤌🏼 Square Pizza Club : une offre BtoB avec une pâte plus épaisse, distribuée dans des lieux de vie.


🐥 PiouPiou : un concept de tenders qualitatifs, testé à Paris et Lyon


🌞 Greekia : un concept de Street Food d’inspiration grecque


Leur objectif ? Devenir un groupe multi-marque, avec des concepts qui cohabitent et se complètent.



💡 Ainsi, un franchisé peut exploiter plusieurs enseignes du groupe.



 


S’adapter aux nouveaux modes de consommation


Jusqu’ici, Pizza Cosy fonctionnait sur un modèle unique. Mais les chiffres parlent d’eux-mêmes :


◼️ 30% de ventes sur place,


◼️ 30% de ventes à emporter,


◼️ 30% en livraison.


Un équilibre certes… Mais un positionnement flou. 🔍


Pizza Cosy souhaite devenir spécialiste, et non plus généraliste.


L’enseigne a donc décidé de trancher ses pizzerias en deux modèles distincts, avec leur propre identité visuelle :


◼️ Le restaurant, avec une expérience améliorée (service à table, spritz à la carte, banquettes et ambiance soignée) et une identité visuelle composée de 70% de vert et 30% de rose.


◼️ Le take away, avec un format permettant une production rapide et optimisée pour la vente à emporter et une identité visuelle de 30% de vert et 70% de rose.


Un choix assumé pour mieux répondre aux attentes des clients.


Un déploiement progressif dans le réseau


Ce nouveau modèle ne s’impose pas du jour au lendemain.


Restaurant ou take away ? La décision sera prise par chaque franchisé en accord avec la tête de réseau selon les performances chiffrées et le contexte local.



💡 2 succursales ont déjà basculé sur le nouveau concept, les autres suivront progressivement. Pour les franchisés, les 3 dernières ouvertures ont eu lieu selon le concept adapté, le parc existant migrera en fonction des contrats et des budgets.



Pizza Cosy veille à ce que la transition soit aussi fluide qu’une bonne pâte à pizza.


Cependant, avec ce double concept, l’accompagnement des franchisés devient essentiel.


L’enseigne a donc renforcé son organisation avec :


◼️ La création de 2 pôles d’animation : l’un pour l’accompagnement des franchisés, l’autre pour la formation.


◼️ L’utilisation de CERCA : un outil dédié, qui adapte la formation selon le modèle.


Dvore et écosystème digital


Pour réussir cette transition, Pizza Cosy mise également beaucoup sur le digital.


L’enseigne a bâti un écosystème solide, capable de centraliser les données du réseau, d’accompagner les équipes terrain et de piloter les performances de chaque point de vente avec précision.


Depuis un an, Pizza Cosy s’appuie sur Dvore pour nettoyer et structurer les données issues de leurs différents outils : caisse, RH, achats, livraison…


Tous les trimestres, Pizza Cosy utilise l’application pour construire une Business Review synthétique mais complète. Les indicateurs clés, les évolutions du chiffre d’affaires, les ratios commerciaux et des axes d’amélioration sont présentés facilement aux équipes.



💡 Ce reporting permet de prendre des décisions stratégiques et aide par exemple les franchisés à choisir entre le modèle restaurant ou take away.



La data est exploitée au quotidien par toutes les équipes :


◼️  Le pôle opération s’en sert pour challenger les performances,


◼️  La DAF compare les chiffres en contrôle de gestion,


◼️  Le marketing mesure l’impact de ses actions,


◼️  Et le développement identifie les opportunités de croissance.


De plus, le module Dvore Restaurant est utilisé par certains franchisés, multi ou non, et apporte des KPI dédiés qui leur permettent de piloter leur(s) restaurant(s) au cas par cas et quasiment en temps réel.



💭 Entendu par Cyril Randon, Chef de projet IT de Pizza Cosy : Dvore a remplacé les Excel chronophages. L’appli permet de challenger nos équipes, d’aider au développement du groupe et est un très bon point de repère pour nos indicateurs commerciaux.



 


Pizza Cosy ne compte pas s’arrêter là ! Son ambition ? 200 points de vente d’ici 2030. Avec son modèle hybride, elle s’adapte aux réalités du marché. L’enseigne garde son ADN, mais change de recette pour mieux grandir. Une évolution réfléchie, qui sent bon l’avenir… Et la pizza fraîchement sortie du four 😉

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23 Mai
5 Min read

Prévoir la demande : comment anticiper les pics d’activité grâce à la data ?

mai 23, 2025 Emilie Deville Conseil 0 commentaire

Gérer un restaurant est complexe. Anticiper les pics d’activité l’est encore plus. Sans préparation, ces périodes peuvent vite se transformer en chaos : ruptures de stocks, désorganisation du personnel, retards et erreurs dans les commandes ou encore mauvaise expérience client. Résultat ? Une perte de chiffre d’affaires et une image dégradée. Prévoir ces périodes de forte affluence garantit donc un service fluide et des ressources optimisées. Bonne nouvelle : la data offre aujourd’hui des solutions efficaces pour anticiper ces moments de rush.

Prévoir les stocks

Gérer les pics d’activité est un défi majeur pour les restaurateurs.

Une hausse de fréquentation mal anticipée peut entraîner des ruptures de stock. Conséquence ? Quand il manque un ingrédient, ce sont des plats que vous ne pouvez plus servir. Des commandes manquées, des clients déçus… et une occasion ratée d’augmenter vos ventes.

Et à l’inverse, prévoir trop large, c’est prendre le risque de jeter. Et le gaspillage, ce sont des pertes nettes pour votre trésorerie. 📉

La clé ? Utiliser la data. Fini l’approximation. Place à l’anticipation basée sur des faits.

Plutôt que de vous fier uniquement à votre expérience, les données permettent de prendre en compte plusieurs variables : la météo des prochains jours, l’historique des ventes passées, les événements locaux (match, festival, vacances scolaires…) ou encore l’état des stocks actuels.

Mais ce n’est pas tout. L’intelligence artificielle (IA) va encore plus loin. En croisant certaines données, elle évalue précisément la demande et les besoins en matières premières au jour le jour.

💡 Avec Dvore, vos données sont centralisées automatiquement dans 1 seul endroit. Vos tableaux de bord présentent les ventes, les achats et les tendances de consommation, pour vous aider à commander juste ce qu’il faut, au bon moment.

Planifier le personnel

L’un des impacts majeurs des pics d’activité concerne également la gestion du personnel.

Vos équipes sont votre premier levier de satisfaction client. Mais pendant les pics d’activité, tout s’accélère.

Un sous-effectif peut entraîner de lourdes conséquences. Services plus longs, erreurs de commande, mauvaise expérience client… Votre rentabilité en prendra un coup.

La data vous aide à adapter vos plannings à la réalité du terrain.

En analysant votre chiffre d’affaires par créneau horaire, par jour ou par type de service, vous ajustez vos effectifs sans surcoût.

Vous pouvez aussi mieux répartir les compétences : prévoir un renfort en salle, une personne en plus à la préparation, ou une caisse supplémentaire.

Résultat ? Vous ajustez vos coûts de personnel tout en assurant un service optimal. 🤌🏼

Gérer les paiements

Le paiement est souvent le dernier point de friction dans l’expérience client. Et en période de rush, les files d’attente à la caisse peuvent vite devenir un problème.

Pour éviter cela, vous devez fluidifier la phase de règlement.

La data vous permet d’identifier les pics horaires de passage en caisse et de prévoir des solutions pour les désengorger.

🙋🏻‍♀️ Par exemple : les solutions qui limitent l’attente en caisse

Pré-paiement à la commande, paiement via QR code sur table, paiement mobile ou sans contact, click & collect avec règlement en ligne

En analysant les flux, vous adaptez vos outils de paiement à votre affluence. Et vous limitez les tensions au moment le plus sensible du parcours client.

Prendre des décisions plus stratégiques

Anticiper les pics d’activité, ce n’est pas seulement bien gérer l’opérationnel. C’est aussi prendre de meilleures décisions pour l’avenir.

Chaque affluence, chaque coup de feu, chaque moment de tension contient des enseignements précieux. À condition de les analyser.

En croisant vos données de fréquentation, de ventes et de productivité, vous identifiez :

◾️ Les jours et créneaux les plus rentables,

◾️ Les produits phares qui dopent vos marges,

◾️ Les équipes les plus performantes,

◾️ ou encore les points de friction récurrents.

Avec cette vision claire, vous pouvez passer plus facilement à l’action. Vous pouvez repenser vos horaires pour coller à la réalité de la demande, optimiser votre carte en misant sur les plats les plus performants, ajuster vos prix selon les moments de consommation etc…

💡 La data ne remplace pas votre instinct. Mais elle lui donne de la structure, du recul, de la précision.

Et c’est justement en combinant votre expérience à des indicateurs concrets que vous transformez chaque pic d’activité en levier de croissance durable.

 

Anticiper les pics d’activité grâce à la data n’est plus une option, c’est un avantage compétitif. Avec les bons outils, il devient possible d’assurer un service rapide, précis et sans tracas. Vous gagnez ainsi en sérénité, vos équipes en efficacité et vos clients en satisfaction. Automatisez vos prévisions et optimisez votre gestion avec Dvore vous aident à rester performant. Même en période de forte affluence.

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24 Avr
6 Min read

Nouvelle Garde : le concept qui a séduit Emily In Paris

avril 24, 2025 Emilie Deville Interview 0 commentaire

La gastronomie française n’a jamais cessé de briller à l’international. Mais il est rare de voir une brasserie traditionnelle s’inviter sur Netflix. Et pas dans n’importe quelle série : Emily In Paris. La Brasserie des Prés, emblématique du groupe Nouvelle Garde, a fait sensation à l’écran. Mais qu’est-ce qui se cache derrière ce succès ? Revenons sur les clés de ce concept innovant, qui redonne ses lettres de noblesse à la brasserie française.

La tradition française au coeur de Nouvelle Garde

Le concept : entre authenticité et modernité

Fondé en 2019 par Charles Perez et Victor Dubillot, Nouvelle Garde aspire a dépoussiérer la brasserie française, tout en respectant ses codes.

La Brasserie Bellanger a marqué les débuts d’une aventure gourmande où la cuisine de grand-mère rencontre une touche de modernité.

L’ambition ? Offre une expérience où tout est “bien fait”. Autrement dit, des plats gourmands et responsables, et un service chaleureux loin de l’image du “garçon parisien de mauvaise humeur”.

Au niveau des plats, tous les restaurants ont la même base de carte. Mais chacun a ses spécificité. 🍽

💡 Exemple : 

La Brasserie Martin est plutôt axée sur la rôtisserie, tandis que la Brasserie des Prés propose des plats plus haut de gamme.

La vision du groupe est de proposer à ses clients une cuisine bonne pour eux et pour la terre. Les assiettes sont donc de qualité, avec des produits bien sourcés.

Côté déco, on retrouve une ligne commune, avec une décoration très chargée, “comme chez mémé”. 🧑🏼‍🦳

Mais ne vous y trompez pas : chaque brasserie a son ambiance unique. Pour ce faire, le groupe travaille avec des designers, qui chinent des objets chez Emmaüs par exemple , pour créer des lieux chaleureux.

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Des conditions de travail exemplaires

Nouvelle Garde met ses équipes au coeur de son développement. Parmi les engagements phares :

  • Une semaine de travail de 4 jours.
  • Aucune coupure horaire pour les équipes en salle, sauf pour la direction et les managers.
  • Une valorisation des promotions en interne. Par exemple, avec des serveurs qui deviennent managers ou des collaborateurs de terrain qui évoluent dans les bureaux.
  • Un suivi accru des salariés pour valoriser leur travail et garder les bons profils.

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Quelques chiffres qui impressionnent

L’enseigne ne se contente pas de séduire les papilles ! Ses performances témoignent d’un modèle économique solide et inspirant :

  • 8 établissements en activité à Paris (Brasserie Charlie, Brasserie des Prés, Glacier des Prés, Grouvie, Brasserie Martin, Brasserie Dubillot et Brasserie Bellanger) et à Lille (Brasserie Campion).
  • 2 ouvertures prévues à Lyon et à Marseille.
  • 350 couverts par jour par restaurant en moyenne.
  • Un chiffre d’affaires annuel moyen par établissement entre 4,5 et 5 millions d’euros.
  • 400 collaborateurs engagés.

Les coups de comm’ qui font rayonner le groupe

Nouvelle Garde a su se positionner comme un acteur incontournable de la restauration française ! Non seulement grâce à ses assiettes de qualité, mais aussi grâce à des initiatives de communication importantes. Retour sur les coups de comm’ marquants du groupe 👇🏽

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Emily In Paris : un coup de projecteur mondial

La Brasserie des Prés s’est invitée dans la célèbre série Netflix.

Le groupe a en effet été contacté pour tourner une scène avec en special guest Lily Collins. Un vrai boost de visibilité à l’échelle internationale !

Bien que l’impact soit impossible à quantifier, le CA a bondi de 14% en septembre par rapport à l’année dernière. Est-ce que c’est lié ? Pas sûr, mais ça a été un vrai plus pour le groupe !

Aussi, même si ce n’était pas prévu, la Brasserie Martin a également été aperçue dans la série.

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Le livre Nouvelle Garde

Disponible depuis octobre en librairie et dans les brasseries, cet ouvrage propose 70 recettes pour “boire et manger à la française”. Il incarne l’âme du groupe : authenticité, simplicité et partage.

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Un merchandising original et audacieux

Début septembre, Nouvelle Garde a lancé une collection de t-shirts et casquettes à l’occasion d’un pop-up store au Bon Marché.

Ce dernier regroupait d’autres marques de restaurants également. Un véritable succès qui montre la capacité du groupe à innover !

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Des événements festifs et fédérateurs

Les brasseries du groupe deviennent le théâtre de soirées thématiques. Par exemple :

  • La fête du Beaujolais nouveau à la Brasserie Dubillot
  • La fête de la musique à la Brasserie Bellanger
  • Des cocktails exclusifs, imaginés par des mixologues comme Jennifer Leneché, avec des créations étonnantes

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Une forte présente sur les réseaux sociaux

Avec des contenus dynamiques et authentiques, Nouvelle Garde investit les réseaux sociaux pour raconter l’histoire du groupe et engager une communauté grandissante.

Dvore : un outil de communication interne

Avant l’adoption de Dvore, le groupe utilisait l’outil britannique GoTenzo pour automatiser l’envoi des emails quotidiens, gérés par l’équipe achats.

Mais l’arrivée de Dvore a permis de franchir un cap important :

  • Une double utilisation : l’outil est à la fois utilisé par le siège pour la gestion financière, le contrôle de gestion et les achats. Mais également par les managers dans les établissements.
  • Des données en un clic : en quelques secondes, les équipes accèdent aux chiffres clés. Par exemple, le taux de captage, les ventes de la veille ou les performances hebdomadaires. Une simplification qui fait gagner un temps précieux.
  • Une utilisation poussée des pulses pour bien communiquer entre les différentes équipes.

💭 Entendu par Gauthier Laveix, Chef de projet finance de Nouvelle Garde : quand je suis arrivé chez Nouvelle Garde, on sortait à la main chaque lundi le reporting hebdomadaire du groupe. Ça nous prenait une demi-journée pour un fichier qui présentait 3 chiffres par brasserie. Aujourd’hui, le fichier est créé automatiquement avec des chiffres qui sont beaucoup plus poussés.

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Avec des ambitions claires, Nouvelle Garde prévoit d’étendre son concept dans les grandes villes française, comme Strasbourg, Nantes ou Rennes. Mais également à l’étranger, avec des projets à Londres, Madrid et Bruxelles ! Ce développement à l’international confirme le potentiel universel du modèle : des brasseries françaises dépoussiérées, proposant une cuisine de qualité, accessible et respectueuses des enjeux actuels.

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27 Mar
4 Min read

Comment ouvrir un restaurant gastronomique ?

mars 27, 2025 Emilie Deville Conseil 0 commentaire

Les restaurants gastronomiques occupent une place privilégiée dans la tradition culinaire française. Appréciés et reconnus, ces établissements promeuvent le savoir-faire et la créativité exceptionnels des chefs.

Ouvrir un restaurant “traditionnel” demande certaines compétences en cuisine et en gestion. Cependant, un restaurant gastronomique relève de nombreuses exigences supplémentaires.

Voici quelques points à savoir sur les restaurants gastronomiques 👇

Qu’est-ce qu’un restaurant gastronomique ?

On parle de restaurant classé gastronomique quand il a une cuisine recherchée et raffinée, un large choix de vins de qualité, ainsi qu’un cadre agréable avec une identité spécifique.

En somme, une expérience culinaire marquante est le fil conducteur pour ce type de restaurant.

💡 À noter qu’un restaurant gastronomique n’est pas forcément un restaurant étoilé. Ce dernier est évalué par des professionnels selon un cahier des charges très strict. Le Guide Michelin est l’exemple le plus connu.

Un voyage culinaire exigeant

Le secteur de la restauration est encadrée par une réglementation extrêmement exigeante, notamment en termes d’hygiène et de sécurité alimentaire.

Il est donc conseillé d’avoir des compétences et connaissances en la matière avant de se lancer dans l’aventure.

Certaines réglementations sont communes à tous les types de restaurants :

  • La formation HACCP doit être suivie par au moins une personne de l’établissement. Elle permet de détecter et prévenir les risques liés à la manipulation de denrées alimentaires
  • L’obtention d’un permis d’exploitation délivré par un organisme agréé. Il porte notamment sur la répression de l’ivresse publique, la protection des mineurs, la responsabilité civile et pénale, et la lutte contre le bruit
  • La licence de domiciliation de l’établissement délivrée par la commune
  • Une ou des licence(s) en débit de boissons selon le type d’établissement
  • L’accessibilité pour les personnes en situation de handicap

Quelques conseils pour ouvrir un restaurant gastronomique

Avoir des connaissances du secteur

Un restaurant gastronomique nécessite plus d’exigences qu’un restaurant traditionnel.

Il est conseillé d’avoir d’excellentes connaissances dans la gastronomie et de solides expériences en restauration avant d’ouvrir son propre restaurant.

La construction du projet est clé dans l’ouverture d’un restaurant gastronomique puisqu’il vous permettra de vous démarquer.

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Trouver un concept

Vos choix lors de la définition du concept seront déterminants pour être classé “gastronomique” :

  • Les valeurs que vous souhaitez transmettre
  • Le type de cuisine
  • Les spécificités liées aux ingrédients (produits de saison, du terroir, locaux, bios, issues d’une agriculture responsable, etc.)
  • L’ambiance de votre restaurant
  • L’emplacement (centre-ville, banlieue, etc.)
  • Les activités secondaires proposées (organisation d’événements, présence d’un bar, d’une terrasse, etc.)
  • Les horaires et jours d’ouverture

⠀⠀⠀

Budgétiser son projet

Bien qu’il soit difficile d’estimer un budget pour l’ouverture d’un restaurant gastronomique, il faut garder en tête qu’il vous demandera généralement plus de capital qu’un établissement traditionnel.

Cela est notamment lié à la qualité des matières premières, ainsi qu’à l’emplacement, l’équipement et la décoration du lieu.

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Ouvrir un restaurant gastronomique demande un certain nombre d’exigences réglementaires et de qualité par rapport à un restaurant traditionnel. Afin d’avancer dans votre projet, n’hésitez pas à vous entourer des meilleurs, qui sauront vous aider à promouvoir le savoir-faire et la créativité que vous souhaitez transmettre.

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25 Fév
6 Min read

Basilic & Co : comment créer une pizzeria française basée sur des valeurs de terroir ? 

février 25, 2025 Emilie Deville Interview 0 commentaire

Le marché de la pizza est souvent dominé par les influences italiennes. Mais Basilic & Co a su se démarquer en proposant une alternative authentiquement française. Comment cette enseigne est-elle parvenue à créer un concept unique axé sur les valeurs du terroir français ? C’est ce qu’on vous explique dans cet article 👇🏽

Les origines de Basilic & Co

L’histoire de Basilic & Co commence en 2007, lorsque Laurent Bassi ouvre son premier établissement dans le Vercors.

Son ambition est de proposer des pizzas qui valorisent les saveurs locales, avec des ingrédients de qualité et des prix accessibles. 🍕

En 2014, fort du succès de son premier établissement, il décide de se lancer en franchise pour étendre son concept à travers l’Hexagone. Aujourd’hui, Basilic & Co compte 71 points de vente, dont 5 succursales.

À ce jour, l’enseigne continue de se développer. En 2024, 11 nouveaux restaurants ont été ouvert, 4 existants ont été repris. Et 10 sont prévues pour 2025.

Pour son développement, elle privilégie les petites et moyennes villes pour préserver la proximité avec ses clients et rester fidèle à son identité de pizzeria de terroir.

Un concept unique axé sur les valeurs de terroir

Une approche innovante de la pizza

Contrairement aux pizzerias traditionnelles, Basilic & Co a choisi de s’affranchir des codes de la pizza napolitaine (qu’on retrouve un peu partout).

Les recettes classiques sont revisitées en y incorporant des ingrédients locaux et en proposant des associations de saveurs inédites.

Cette approche se traduit également par une volonté de ne pas suivre les tendances du marché.

L’enseigne propose plutôt une offre unique et différenciante, même si plus complexe à mettre en place.

💡 Exemple :

Elle refuse de proposer des pizzas à l’ananas (on approuve, forcément). 🍍

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La valorisation des produits locaux

Le cœur du concept de Basilic & Co réside dans la valorisation des produits de terroirs.

L’enseigne travaille en étroite collaboration avec des producteurs locaux. Cette démarche permet de :

  • Soutenir l’agriculture locale.
  • Offrir aux clients des produits frais et savoureux.

La carte propose ainsi une variété de pizzas, mettant en avant les spécialités régionales.

💡 Exemple :

On peut y déguster des pizzas garnies de Saint-Marcellin, fromage emblématique de la Drôme, de reblochon de Savoie ou encore de jambon sec IGP d’Ardèche. 😋

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Expérience client et personnalisation

Basilic & Co accorde une grande importance à l’expérience client.

L’enseigne mise sur une ambiance chaleureuse et familiale. La décoration est soignée et met en avant des matériaux naturels et les symboles du terroir français.

Par ailleurs, chaque franchisé peut ajouter sa touche personnelle. Par exemple, en ajoutant des boissons et des desserts locaux. Cette flexibilité permet à chaque restaurant de se différencier.

L’enseigne s’attache également à offrir un service de qualité. Cela passe notamment accueil convivial. Mais également la formation du personnel pour partager l’histoire des produits et des recettes avec les clients !

Le développement et la gestion du réseau avec Dvore

Les défis du développement en franchise

N°1️⃣ Faire face à la conjoncture économique actuelle

Les coûts d’ouverture d’un restaurant étant élevés, l’enseigne propose désormais différents formats pour faciliter l’accès à la franchise.

💡 Exemple :

L’enseigne propose plusieurs modèles : petit ou grand format en fonction de la zone de chalandise mais aussi pour répondre à des candidats ayant plus ou moins d’apport personnel.

N°2️⃣ Trouver le bon profil de franchisé

L’enseigne mise sur certains profils pour assurer la réussite de ses restaurants et maintenir un faible taux de défaillances :

  • Une personne entre 30 et 50 ans.
  • Un apport financier minimum de 50 000 euros.
  • Une première expérience en management ou commerce.

N°3️⃣ Conserver une cohérence de l’offre

Pour Basilic & Co, l’objectif est de maintenir un haut niveau de qualité et de service dans chaque restaurant. Mais aussi de permettre aux franchisés d’exprimer leur individualité et leur spécificité régionale.

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L’arrivée de Fabrice Fruoco et la mise en place de Dvore

Début 2024, Fabrice Fruoco, nouveau Directeur Général de Basilic & Co a souhaité poursuivre le développement de l’entreprise initié avant sa prise de fonction et a continué de moderniser ses outils de gestion des données.

Auparavant, la collecte et l’analyse des données étaient réalisées manuellement. Fastidieux et chronophage, le besoin de disposer d’un outil performant est devenu plus qu’important. Dvore s’est alors imposé comme le premier choix.

L’application Dvore offre à l’enseigne plusieurs avantages majeurs :

  • Une intégration facilitée malgré la diversité des systèmes utilisées par les restaurants (3 éditeurs de systèmes de caisse et 2 éditeurs de planning, rien que ça !).
  • Une accessibilité immédiate aux données en temps réel pour l’ensemble des équipes
  • Une simplicité d’utilisation
  • Un accompagnement personnalisé, avec un support réactif et une compréhension fine des enjeux.
  • Un réel gain de temps en évitant les exports manuels.

💭 Entendu par Fabrice Fruoco, Directeur Général de Basilc & Co : Dvore c’est un véritable “tableau de bord pour les nuls”. L’application est accessible à tous. Chacun peut donc s’approprier facilement la plateforme.

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Un outil au service de la réussite des franchisés

Dvore est surtout un outil d’accompagnement précieux pour les franchisés.

Lorsque l’un d’entre eux se pose des questions sur les produits à mettre en avant, les statistiques fournies lui permettent de prendre des décisions éclairées.

Par ailleurs, l’animation réseau prépare des reviews hebdomadaires envoyées aux franchisés chaque mardi. Cela leur permet d’avoir leurs chiffres toutes les semaines.

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Basilic & Co a réussi le pari de réinventer la pizza en France, en s’appuyant sur des valeurs de terroir et en proposant une expérience client unique. Spoiler : de nouveaux projets sont dans la marmite ! On a hâte de voir la suite de leur aventure 😍

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15 Jan
3 Min read

Faut-il un diplôme pour ouvrir un restaurant ?

janvier 15, 2025 Emilie Deville Actualité 0 commentaire

Ouvrir un restaurant est un rêve partagé par de nombreux passionnés de cuisine. Cependant, une question persiste : faut-il avoir un diplôme en restauration pour réussir dans ce secteur compétitif ?

Certains chefs et gérants ont brillé sans cursus formel, tandis que d’autres ont fait leurs preuves avec des diplômes prestigieux. Nécessité ou non, on fait le point 👇

 

L’école de la passion et de l’expérience

Certains des chefs les plus célèbres du monde ont appris les ficelles du métier sans passer par une école de cuisine renommée.

🙋🏻‍♀️ Par exemple : le chef étoilé Guy Martin

Il n’a jamais caché son autodidactisme. Après un début de carrière en tant que pizzaïolo, il obtient sa première étoile à 27 ans alors qu’il n’était chef que depuis 6 mois.

Sa passion pour la cuisine et son apprentissage sur le terrain ont contribué à construire une carrière remarquable.

C’est également le cas de certains entrepreneurs autodidactes, ayant réussi à ouvrir des chaînes de restaurants sans formation préalable.

🙋🏻‍♀️ Par exemple : la franchise Pizza Cosy

À 20 ans, après avoir arrêté ses études, Florent a commencé à travailler dans une pizzeria à Saint-Étienne. Le terrain en face de son lieu de travail étant à vendre, il a décidé d’ouvrir sa propre pizzeria avec son associé David. Aujourd’hui à la tête de +65 points de vente, ils se différencient notamment par leur identité de marque, ainsi que l’origine et la fraîcheur de leurs produits.

 

La réussite à travers l’éducation formelle

D’un autre côté, des chefs diplômés suite à un cursus formel se sont également démarqués dans l’histoire de la restauration française.

🙋🏻‍♀️ Par exemple : le chef colombien Juan Arbelaez

Il est venu s’installer en France après son baccalauréat pour devenir cuisinier. Il entre à l’école Le Cordon Bleu à Paris et continue sa formation auprès des plus grands chefs. Il est aujourd’hui à la tête de 11 restaurants partout en France.

 

Compétences entrepreneuriales VS connaissances culinaires

Ouvrir et gérer un restaurant nécessite également des compétences entrepreneuriales.

Certains entrepreneurs de la restauration à succès ont réussi sans avoir suivi un cursus formel en cuisine.

Ils ont mis l’accent sur l’innovation, la compréhension du marché et la gestion d’entreprise pour créer des expériences culinaires uniques.

🙋🏻‍♀️ Par exemple : le groupe Big Mamma

C’est le parfait exemple. Quelques années après avoir quitté les bancs d’HEC, Victor Lugger rencontre Tigrane Seydoux. Ils se lancent d’abord dans la tech, puis décident de monter une chaîne de crêpes. Ils se rendent finalement comptent qu’ils adorent la restauration et particulièrement l’Italie. Ils décident tout deux d’ouvrir un premier restaurant, puis deux, puis trois etc… Les restaurants se distinguent par leur ambiance et la qualité des produits, directement importés d’Italie. Aujourd’hui, le groupe comporte 24 restaurants en France et à l’étranger.

 

Conclusion

Bien qu’un CAP cuisine soit a minima recommandé, la réussite d’un restaurant est surtout une histoire de passion et de partager.

Pendant ces dernières années, nous avons constaté que le profil des investisseurs dans la restauration a beaucoup évolué. De plus en plus de jeunes issus d’écoles de commerce se lancent dans ce secteur.

Cela peut être expliqué notamment par la montée du digital et l’évolution des modes de consommation.

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17 Déc
9 Min read

Quelles datas clés pour piloter son restaurant ?

décembre 17, 2024 Emilie Deville Actualité 0 commentaire

Pour gérer un restaurant avec succès, il ne suffit pas de faire de la bonne cuisine. Vous devez aussi maîtriser la gestion opérationnelle, les ressources humaines et le marketing. L’objectif de votre établissement est de croître tout en assurant sa pérennité. Pour cela, il est indispensable de s’appuyer sur des indicateurs clés de performance (KPIs) fiables. Voici les datas incontournables à surveiller pour piloter votre restaurant.

Les données à analyser pour suivre vos performances financières

Le seuil de rentabilité

Le seuil de rentabilité est le premier indicateur à maîtriser. Il doit être calculé dès l’établissement de votre prévisionnel financier.

💡Formule du seuil de rentabilité : coûts fixes / taux de marge sur les coûts variables.

Ce KPI vous permet de connaître le chiffre d’affaires à atteindre pour réaliser des bénéfices.

Le chiffre d’affaires mensuel

Le chiffre d’affaires mensuel correspond simplement au montant total encaissé chaque mois. Il vous donne une vue d’ensemble sur la croissance ou non de votre établissement.

Le coût des marchandises vendues (ou CMV)

Le coût des marchandises vendues représente vos dépenses pour acheter les matières premières (aliments, boissons, etc.). Il vous permet de suivre combien vous coûtent les denrées pour préparer les repas. Il est donc essentiel puisqu’il impacte directement votre rentabilité.

La marge brute et la marge nette

Votre marge brute évalue la rentabilité du restaurant. Plus la marge est élevée, plus vous êtes rentable.

💡Formule de la marge brute : chiffre d’affaires – coût des marchandises vendues (CMV).

Cependant, n’oubliez pas de tenir compte de la marge nette. En effet, à l’inverse de la marge brute, elle prend en compte tous les coûts d’exploitation. Ces derniers incluent les salaires, le loyer, les services publics, le marketing, etc.

💡Formule de la marge nette : chiffres d’affaires – CMV – coûts d’exploitation.

En optimisant les coûts opérationnels, vous augmenter votre bénéfice réel.

🙋🏽‍♂️ Par exemple : votre restaurant a réalisé un chiffre d’affaires de 100 000€.

Après avoir soustrait les coûts des marchandises vendues, qui étaient de 30 000€, votre marge brute s’élève à 70 000€. En tenant compte de vos coûts opérationnels, qui s’élèvaient à 17 000€, votre marge nette est de 53 000€.

Le ticket moyen

Le ticket moyen permet de mesurer la performance commerciale de votre personnel. Il reflète également le succès des menus.

💡Formule du ticket moyen : chiffre d’affaires / nombre de tickets.

Il est important de comparer le ticket moyen avec les coûts variables. En effet, vous devez vous assurer que chaque client contribue suffisamment à la couverture des coûts et à la rentabilité.

Les données à analyser pour suivre vos performances opérationnelles

Le taux de rotation des tables

Le taux de rotation des tables mesure combien de fois vos tables ont été occupées. Plus ce taux est élevé, plus votre espace et votre personnel sont optimisés.

💡Formule du taux de rotation des tables : nombre de couverts sur place / (nombre de tables disponibles x nombre de services).

🙋🏽‍♂️ Par exemple : vous servez 200 couverts avec 40 tables disponibles en deux services.

Votre taux de rotation serait de 2,5. Cela signifie que chaque table a été utilisée 2,5 fois.

Le temps moyen passé à table

Le temps moyen passé à table, quant à lui, mesure le pourcentage de temps pendant lequel vos tables sont occupées. Autrement dit, il analyse la capacité du restaurant utilisée.

💡Formule du temps passé à table : (temps total d’occupation des tables / temps total disponible) x 100.

Un temps passé à table élevé signifie une gestion efficace de la salle. Les pertes de revenus liées aux tables vides sont minimisées.

🙋🏽‍♂️ Par exemple : vos tables ont été occupées pendant 4 heures durant un service de 5 heures.

Vous avez un temps passé à table de 80%. Autrement dit, votre restaurant a été utilisé à 80% de sa capacité maximale. Dans ce cas, vous pourriez regarder des opportunités d’optimisation pour accueillir plus de clients.

⚠️ Malgré leur ressemblance, le taux de rotation des tables et taux d’occupation sont différents. Le premier évalue la réussite de votre restaurant à servir plusieurs vagues de clients par table durant un même service. Le taux d’occupation, quant à lui, mesure le degré d’utilisation de l’espace.

La rotation des stocks

En suivant la rotation des stocks, vous vous assurez de bien gérer vos produits alimentaires. Cela permet de minimiser les pertes et le gaspillage de denrées.

💡

Formule de la rotation des stocks : coûts des marchandises vendues / valeur moyenne des stocks

Formule de la valeur moyenne des stocks : (stock initial + stock final) / 2

Une rotation rapide (taux supérieur à 3) est idéale. Elle montre que vos stocks ne restent pas inutilisés trop longtemps. À l’inverse, une rotation faible peut impliquer un stockage excessif, des risques de pertes ou des problèmes de gestion de commandes.

🙋🏽‍♂️ Par exemple : votre stock initial est de 15 000€ et votre stock final de 10 000€.

Votre rotation des stocks est de 4,8. En d’autres termes, votre restaurant renouvelle ses stocks environ 4,8 fois au cours de la période considérée. C’est un bon indicateur de gestion efficace des stocks.

Le coût de la main-d’oeuvre

Enfin, surveillez votre coût de main-d’oeuvre, qui comprend toutes les dépenses associées au personnel. Cela inclut les salaires, les charges sociales, les avantages (comme les primes et les congés payés et les autres frais (comme les uniformes ou les repas pris en charge).

Ce poste représente souvent 25 à 35% du chiffre d’affaires (bien que cela puisse varier selon le type de l’établissement). Un pourcentage trop élevé peut indiquer une gestion inefficace du personnel. À l’inverse, un pourcentage trop faible peut montrer une pression excessive.

 

Les données à analyser pour suivre vos performances marketing

Le coût d’acquisition client (ou CAC)

Le coût d’acquisition client vous indique combien vous dépensez pour attirer un nouveau client. Son calcul implique toutes vos dépensées liées au marketing. Par exemple, les campagnes publicitaires, la promotion sur les réseaux sociaux, l’organisation d’événements ou encore le programme de fidélité. Un CAC élevé peut signaler que vos efforts marketing sont coûteux et inefficaces. Vous devez donc ajuster votre stratégie.

💡 Formule du coût d’acquisition client : dépenses marketing / nombre de nouveaux clients.

Il est également important de comparer cet indicateur au revenu moyen par client et au lifetime value (LTV).

🙋🏽‍♂️ Par exemple : vos dépenses liées au marketing, qui s’élèvent à 2 000€, vous permettent d’acquérir 20 nouveaux clients.

Votre CAC est de 40€, ce qui peut être considéré comme élevé. Cependant, si vos clients dépensent en moyenne 60€ à chaque fois qu’ils viennent et reviennent 6 fois, la LTV de votre client est de 360€. Or, dépenser 40€ pour acquérir un nouveau client qui génère 360€ de chiffre d’affaires est une stratégie rentable.

Le taux de conversion

Le taux de conversion est un autre indicateur marketing important. Il mesure le pourcentage de prospects qui effectuer une action souhaitée. Dans la restaurant, cette action peut être de différents types : faire une réservation en ligne, commander en ligne un repas, visiter le restaurant après avoir vu une publicité ou participer à un événement.

💡 Formule du taux de conversion : (nombre d’actions réalisées / nombre total de prospects) x 100.

Un taux élevé reflète des efforts marketing efficaces. À l’inverse, s’il est faible, il faudra ajuster votre stratégie pour mettre en place des actions plus engageantes.

 

Piloter un restaurant avec succès repose sur un suivi assidu des performances, qu’elles soient financières, opérationnelles ou marketing. En suivant ces indicateurs clés, vous assurez la croissance et la pérennité de votre établissement. Dvore, grâce à ses solutions 360°, vous aide à les suivre de façon simple et efficace. Avec notre application, vous disposez d’une vue d’ensemble en temps réel sur les performances de votre restaurant.

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27 Nov
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Les Berthom : comment animer un réseau en gérance ?

novembre 27, 2024 Emilie Deville Interview 0 commentaire

Les Berthom, c’est bien plus qu’une simple chaîne de bars. C’est un concept unique fondé sur des valeurs humaines fortes et un modèle économique atypique. Contrairement aux franchises traditionnelles, les Berthom privilégient d’un mode de gestion en gérance. Ce modèle, moins commun pour ce type d’enseigne, permet d’assurer une véritable implication entre les gérants et la tête de réseau. Alors que l’enseigne se prépare à ouvrir ses premières franchises dans de petites villes d’ici 2025, voici comment Les Berthom animent et développent ce réseau en pleine expansion 👇🏽

Les Berthom, bons gens, bon temps et bonnes bières partout en France

La naissance du projet

L’histoire des Berthom commence avec une ambition simple, mais audacieuse.

À seulement 18 ans, Herbert rêvait d’ouvrir ses propres bars. Inspiré par l’atmosphère conviviale des bars en Allemagne, il décide d’importer cette culture en France. 🇩🇪🇫🇷

C’est ainsi qu’en 1994, il ouvre son premier établissement à Nancy : un lieu où qualité du service et échanges humains sont au coeur de l’expérience.

Rapidement, le succès est au rendez-vous : Herbert ouvre de nouveaux bars dans l’Est, à Chaumont et Neufchâteau.

La question du développement s’est alors posée : comment passer à une nouvelle échelle sans investir davantage de fonds propres ?

C’est à ce moment qu’Herbert rencontre Thomas, qui deviendra son associé. Ensemble, ils structurent l’enseigne, donnant naissance au concept des “Berthom” : une contraction de leurs prénoms.

Entre 2000 et 2001, la marque s’ancre dans le paysage français avec de nouveaux établissements. Elle est également soutenue par un partenariat clé avec la brasserie Duvel.

Aujourd’hui, les Berthom comptent 17 bars à travers la France.

Le concept derrière Les Berthom

L’enseigne se distingue en tant que distributeur de bière, et non comme brasseur.

Son concept repose sur la création de lieux de vie où chacun peut passer de bons moments. Leur approche s’articule autour de trois valeurs clés :

➡️ La Générosité ;

➡️ La Positivité ;

➡️ La Simplicité.

Ou leur fameux “GPS”.

Contrairement à d’autres enseignes, les Berthom misent sur un service soigné, à table et au plateau. L’objectif est de garantir une véritable expérience client tout en offrant un cadre de travail agréable aux équipes.

Aujourd’hui, les établissements Berthom sont présents dans les centres-villes des plus belles villes de France.

Ils y offrent une carte locale adaptée à chaque région, tout en maintenant une identité nationale forte.

Aussi, pour animer et rythmer les établissements, une bière est à découvrir chaque semaine.

Un modèle économique singulier

L’enseigne se distingue par un modèle économique particulier.

Loin des stratégies de développement classiques, le moteur de sa croissance repose sur les gérants, véritables clés du succès. Ces derniers sont traités comme des associés et prennent les rênes des établissements avec une implication totale.

Le groupe finance le démarrage tandis que les gérants ont 10% des bénéfices et rachètent leurs parts au fur et à mesure de la collaboration. Ça assure ainsi une véritable entente entre les gérants et le réseau.

Cette relation de confiance contribue à la longévité des collaborations. Le turnover des gérants est faible, avec une moyenne de 10 à 15 ans d’ancienneté.

Les managers d’hier deviennent les gérants d’aujourd’hui. Cela assure une continuité dans la gestion et l’animation des bars, tout en préservant l’ADN convivial et humain des Berthom.

Les nouveautés à venir : nouvelle carte et franchise au menu

Arrivée d’une offre de restauration sur place

Chez Les Berthom, tout est produit sur place. Le groupe s’occupe uniquement de l’approvisionnement des matières premières.

Cependant, l’enseigne a dû s’adapter aux nouvelles attentes des clients. C’est pourquoi ils ont développé une offre de snacking : les empanadas à la française par Toké et des planches de charcuterie & tartinables avec Bobosse.

Souhaitant correspondre à leur valeurs d’ouverture à tous, ils ont récemment mis en place une offre de cocktails et de vin afin de répondre à la demande de leurs clients.

L’ouverture d’une cuisine dans chaque établissement est également envisagée pour les nouveaux concepts.

Un réseau en pleine restructuration

Les Berthom ont annoncé prendre un nouveau tournant : ils souhaitent s’ouvrir au modèle de la franchise en complément du modèle actuel.

Le réseau est donc en phase de restructuration avant d’accélérer le développement en franchise.

L’objectif de ce nouveau mode de développement est de cibler de plus petites villes, avec une ambition de réduire les investissements pour les franchisés.

Le défi à venir sera donc de gérer un développement à deux vitesses, entre les établissements existants et ceux en franchise.

Animer un réseau en gérance avec Dvore

Dvore est devenu un outil essentiel pour Les Berthom.

Le concept a toujours été rentable mais la crise du Covid-19 a fait ressurgir certaines problématiques.

Dvore a donc été déployé au sein du réseau en étroite collaboration avec les équipes et est aujourd’hui utilisé quotidiennement par la direction.

💭 Entendu par Yann Marquis, Adjoint de Direction chez Les Berthom : Même les gérants les plus anciens ont pris l’outil en main ! Aujourd’hui, tout le monde comprend son intérêt et consulte régulièrement les chiffres. Cela leur permet de savoir s’ils sont dans le vert ou dans le rouge.

Grâce à l’appli Dvore, Les Berthom peuvent identifier les forces du concept et affiner leur modèle dans le cadre de leur future expansion. Dvore joue un rôle clé dans la consolidation de la rentabilité des établissements existants et dans la recherche d’efficience pour les prochains Berthom à sortir de terre. Il permet d’avoir une compréhension précise de l’activité, de mieux anticiper les besoins et d’établir des prévisions réalistes pour les nouveaux projets, notamment dans l’offre food.

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31 Oct
7 Min read

Vers une disparition de l’humain dans la restauration ?

octobre 31, 2024 Emilie Deville Actualité 0 commentaire

La digitalisation bouleverse le monde de la restauration depuis plusieurs années. Elle transforme le métier, les attentes des consommateurs et la manière dont les restaurateurs gèrent leurs établissements. Alors, cette révolution numérique pose une question clé : l’humain va-t-il disparaître de ce secteur où l’expérience client est primordiale ? François Ogé, Directeur Général de BioBurger, François Vericel, CIO de Pizza Cosy et Jérémy Cerceau, Fondateur de Food Mood ont tenté de répondre à la question lors d’un webinar organisé avec nos copains de chez Zelty et Combo.

La montée en puissance de la digitalisation

Depuis une dizaine d’années, la restauration a vu émerger une course effrénée à la digitalisation. L’arrivée de nouvelles technologiques et de logiciels a profondément changé la manière de gérer un restaurant.

Ce besoin de transformation est motivé par plusieurs facteurs :

➡️ Une pénurie de main-d’oeuvre croissante ;

➡️ Une pression constante pour augmenter les marges ;

➡️ Un changement des habitudes des consommateurs, qui sont toujours plus connectés.

Chez BioBurger, cette digitalisation est devenue une composante essentielle du fonctionnement. Auparavant, la gestion se faisait en grande partie sur Excel. Aujourd’hui, des logiciels dédiés permettent d’automatiser des tâches, comme la gestion des plannings et des stocks.

💡 Le personnel n’a plus besoin de retaper manuellement les chiffres de la journée. Ces données sont directement transmises aux logiciels de gestion. Cela a permis à l’enseigne de se concentrer davantage sur l’expérience client, et moins sur les tâches répétitives sans valeur ajoutée.

Un autre exemple frappant est celui des bornes de commande.

Depuis un an et demi, BioBurger en a installées dans ses restaurants. Résultat ? Ils se sont aperçu que ça a permis de fluidifier le processus de commande, notamment pendant les heures de pointe.

Mais ce n’est pas tout. Un autre avantage est que les ventes additionnelles sont davantage optimisées. En effet, les clients découvrent plus facilement les accompagnements, les desserts et les boissons.

Et enfin, grâce aux bornes, l’enseigne a également pu proposer un programme de fidélité personnalisé. La technologie vient donc ici enrichir l’expérience client, sans nécessairement remplacer l’humain.

De son côté, Pizza Cosy a aussi opéré une transformation digitale d’envergure dans son réseau.

Selon François Vericel, il est essentiel de ne pas digitaliser simplement ses process pour suivre une mode. Cette transformation s’apparente à un Rubik’s Cube : chaque pièce doit s’emboîter pour créer un système cohérent qui améliore réellement l’activité.

💡 Pizza Cosy a intégré une multitude de solutions pour optimiser la gestion opérationnelle (commandes, stocks et équipes). Le tout est interconnecté dans un écosystème fluide.

Ces solutions digitales, bien que coûteuses, permettent d’obtenir une meilleure visibilité sur le fonctionnement quotidien.

Chez Pizza Cosy, l’intelligence artificielle (IA) aide à prédire le nombre de pizzas à produire chaque jour. Le gaspillage est donc minimisé.

L’objectif est clair : utiliser la technologie pour booster la performance, tout en gardant une maîtrise humaine sur les aspects les plus importants du métier.

 

L’importance de l’humain dans la restauration

Malgré cette digitalisation exponentielle, l’humain reste au coeur de la restauration. Le métier repose sur l’accueil, le service et le lien social. Pour les experts du secteur, il est donc impensable d’imaginer un restaurant sans interaction humaine.

Chez Food Mood, Jérémy Cerceau le dit clairement : l’IA ne remplacera jamais complètement l’humain. La restauration est avant tout une question de bon sens et d’hospitalité. Même si des technologies peuvent aider, elles ne peuvent pas recréer l’empathie et la compréhension humaine, qui font la différence dans une expérience client.

💡 Un sourire sincère ou un conseil personnalisé ne peut pas être remplacé par une machine, aussi évoluée soit-elle.

Chez BioBurger, cette importance de l’humain se reflète dans l’utilisation des bornes de commande. Ces dernières permettent de désengorger le personnel pendant les heures de pointe. Mais elles ne remplacent pas l’interaction directe avec les clients. L’humain reste central dans le service à table : les équipiers continuent d’apporter les commandes. Le but, laisser plus de temps pour échanger avec les clients et instaurer un véritable lien.

De leur côté, Pizza Cosy a refusé d’installer des bornes dans ses restaurants. Ils sont convaincus que l’expérience humaine est cruciale. L’enseigne cherche à se démarquer par la qualité de ses produits et de son service. Il est donc essentiel que le personnel interagisse directement avec les clients afin de leur offrir une expérience unique.

 

La restauration vers un avenir hybride ?

Ok, mais alors, quel avenir pour la restauration ?

Si la digitalisation est devenue incontournable, il est peu probable que l’humain disparaisse totalement. L’avenir semble plutôt se dessiner vers un modèle hybride, où l’humain et la technologie cohabitent pour offrir une expérience client optimale.

Chez Pizza Cosy, la digitalisation est nécessaire. Mais la pérennisation de certaines solutions doit être étudiée.

Par exemple, la viabilité des bornes de commande à long terme. Elles ont prouvé leur efficacité pour augmenter les ventes additionnelles. Cependant, elles ne correspondent pas forcément à la vision souhaitée.

💡 Pizza Cosy réfléchit à des solutions plus innovantes, comme l’utilisation du téléphone pour commander directement à table.

De même, BioBurger explore d’autres pistes pour intégrer le digital, tout en préservant l’aspect humain.

La chaîne a récemment mis en place un programme de fidélité entièrement géré via une application, mais toujours avec une dimension humaine. Le client reçoit des recommandations personnalisées en fonction de ses habitudes de consommation. Cependant, l’équipe reste disponible pour l’accompagner et lui conseiller des plats en personne.

 

Et l’IA dans tous ça ?

Le future de la restauration pourrait également passer par l’IA. Des concepts de restaurants entièrement digitalisés émergent à l’international, notamment aux États-Unis. Des robots sont déjà capables de préparer des pizzas ou de servir des clients.

Toutefois, en France, la culture gastronomique est profondément ancrée dans les habitudes. Une telle évolution semble donc plus difficile à imposer. Selon Jérémy Cerceau, les robots-serveurs, bien que divertissants, ne peuvent pas recréer la richesse des interactions humaines, qui font l’essence de la restauration.

Enfin, l’IA pourrait également jouer un rôle important dans l’optimisation des processus internes.

Pizza Cosy teste déjà des outils basés sur l’IA pour prédire la demande et ajuster les commandes. Cela permet de réduire le gaspillage alimentaire et d’optimiser les coûts. Toutefois, ces technologies, bien qu’utiles, doivent toujours être supervisées par des humains pour s’assurer qu’elles répondent aux besoins réels des clients.

 

In fine, le secteur de la restauration est en pleine mutation. Si la digitalisation est désormais indispensable, elle ne remplacera jamais totalement l’humain, que ce soit en cuisine ou en salle. L’expérience client repose encore largement sur l’interaction directe avec le personnel. Des enseignes comme BioBurger et Pizza Cossy montrent qu’il est possible d’utiliser la technologie pour améliorer l’efficacité sans sacrifier l’authenticité de l’expérience humaine.

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23 Sep
6 Min read

Gestion des stocks : les 5 erreurs qui impactent la rentabilité de votre restaurant

septembre 23, 2024 Emilie Deville Astuces 0 commentaire

Les pertes de marchandises peuvent impacter considérablement la rentabilité de votre restaurant. Mauvaise gestion, manque de suivi, problèmes avec les fournisseurs… Les raisons peuvent être multiples. Il est donc important de comprendre l’origine de ces pertes. On vous livre les 5 erreurs à éviter dans la gestion de vos stocks 👇🏽

 

Erreur n°1 : ne pas commander les bonnes quantités de matières premières

L’objectif de tout restaurateur est d’éviter les ruptures de stocks et le gaspillage.

Attention à la sur-commande

Cette pratique peut sembler une bonne idée pour prévenir les ruptures de stocks en plein service. Cependant, elle représente un risque pour votre trésorerie.

Commander trop de matières premières engendre souvent un gaspillage important, surtout lorsqu’ils sont rapidement périssables.

Et malheureusement, jeter n’est pas une solution puisqu’il y aura un réel impact sur votre marge (et l’environnement ! 🌳). C’est d’autant plus vrai sur des produits onéreux, comme le poisson ou la viande.

Le piège du sur-stockage

Commander une grande quantité de produits non périssables peut également représenter une perte.

En effet, stocker des marchandises constituent des immobilisations financières importantes. C’est de l’argent que vous pourriez investir ailleurs.

Et inversement, gare à la sous-commande

C’est évident : ne pas avoir assez d’ingrédients engendre des ruptures de stocks en plein service.

Vous aurez inévitablement des pertes de chiffre d’affaires. Votre réputation peut également être entachée de par la déception engendrée et les mauvais avis des clients.

Pour ne pas tomber dans les extrêmes, mieux vaut commander la bonne quantité de produits au bon moment.

💡 L’application Dvore vous permet de réaliser des prévisionnels de vente pour faciliter l’anticipation des commandes.

 

Erreur n°2 : ne pas contrôler régulièrement vos stocks

Réaliser un inventaire régulier est essentiel pour un restaurant. Ça permet une meilleure gestion des stocks en identifiant les ventes mais aussi les pertes.

C’est indispensable pour savoir si vous avez du stock manquant :

  • Des produits abîmés ou pertes.
  • De la marchandise consommée par le personnel.
  • Des plats offerts aux clients.
  • De la surconsommation de produits.
  • Des marchandises non-livrées.

Faire des inventaires toutes les semaines vous permettra donc de repérer des anomalies de stocks, d’assurer une qualité constante des produits servis et in fine, de contribuer à la rentabilité de l’établissement.

💡 Fruits et légumes abimés, épluchures… Dès que possible, donnez une seconde vie aux produits qui sont en fin de DLC.
Exemple : faire des fonds de légumes pour ne pas jeter !

 

Erreur n°3 : ne pas analyser les écarts de consommation

Connaître l’état actuel de votre stock, c’est bien. Comprendre pourquoi il y a un écart de consommation, c’est mieux 😉

L’objectif ici est de mettre en place des solutions pour répondre aux problèmes soulevés lors de l’inventaire. Pour quoi faire ? Pour minimiser la perte de marge pardi !

Exemple : Si vos écarts de consommation sont liés à de la perte

  • Revoir l’aménagement des stocks.
  • Vérifier que la règle FIFO, dite “premier entré, premier sorti” soit bien respectée.

Ça va permettre d’avoir une rotation régulière des stocks pour éviter d’avoir trop de produits périmés.

Exemple : Si vos produits sont consommés par le personnel (hors-contrat)

  • Mettre en place un process pour comptabiliser les consommations des équipes.

Exemple : S’il y a des plats offerts aux clients non-enregistrés en caisse

  • Sensibiliser et former vos équipes au système de caisse pour que ça soit un automatisme.

Exemple : S’il y a une surconsommation de produits

  • Revoir la lisibilité et la précision des fiches techniques.
  • Faciliter l’accès aux fiches recettes.
  • Former à nouveau vos équipes.
  • Vérifier le matériel de pesage en cuisine.

 

Erreur n°4 : ignorer les variations saisonnières

À chaque saison ses plats phares !

Certaines recettes dépendent des saisons et seront donc plus ou moins consommés. Prendre en compte ces variations est essentiel pour optimiser votre gestion des stocks.

☀️ Exemple : en été

La demande pour des ingrédients frais et légers augmente. On pense par exemple aux salades.

🌨️ Exemple : en hiver

Les clients vont souvent préférer des plats plus consistants. Notamment pendant les fêtes de fin d’année, les viandes en sauce sont plus consommés.

Une bonne anticipation des changements climatiques vous permettra donc d’ajuster vos commandes en conséquence. Vous éviterez ainsi les surplus ou les ruptures de stock.

💡 L’application Dvore vous permet d’analyser et de comprendre vos ventes en fonction de la météo.

 

Erreur n°5 : ne pas centraliser vos données

On l’a évoqué tout au long de cet article : anticiper vos besoins en matières premières est primordial pour optimiser votre gestion de stocks.

Pour ce faire, vous devez avoir accès à l’historique de l’intégralité de vos données de ventes et d’achats.

Vos données de ventes vous permettront de faire des prévisionnels en fonction de nombreux facteurs : météo, événements, couvert moyen, etc.. Tandis que vos données d’achats, quant à elles, permettront de comparer l’évolution de vos pertes et d’en comprendre les raisons.

En analysant précisément ces KPIs, vous pourrez ajuster votre stock.

💡 L’application Dvore centralise vos données en lieu sur et vous permet de les visualiser grâce à des tableaux de bord misent à jour automatiquement. Avec ça, fini les erreurs dans la gestion de votre stock !

 

In fine, pour maximiser votre rentabilité, il faut anticiper avec précision vos commandes de matières premières. La clé est d’avoir une comptabilité entre le logiciel de gestion des stocks et le logiciel de caisse pour croiser vos données et ainsi ajuster votre stock.

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