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Dvore
15 Jan
3 Min read

Faut-il un diplôme pour ouvrir un restaurant ?

janvier 15, 2025 Emilie Deville Actualité 0 commentaire

Ouvrir un restaurant est un rêve partagé par de nombreux passionnés de cuisine. Cependant, une question persiste : faut-il avoir un diplôme en restauration pour réussir dans ce secteur compétitif ?

Certains chefs et gérants ont brillé sans cursus formel, tandis que d’autres ont fait leurs preuves avec des diplômes prestigieux. Nécessité ou non, on fait le point 👇

 

L’école de la passion et de l’expérience

Certains des chefs les plus célèbres du monde ont appris les ficelles du métier sans passer par une école de cuisine renommée.

🙋🏻‍♀️ Par exemple : le chef étoilé Guy Martin

Il n’a jamais caché son autodidactisme. Après un début de carrière en tant que pizzaïolo, il obtient sa première étoile à 27 ans alors qu’il n’était chef que depuis 6 mois.

Sa passion pour la cuisine et son apprentissage sur le terrain ont contribué à construire une carrière remarquable.

C’est également le cas de certains entrepreneurs autodidactes, ayant réussi à ouvrir des chaînes de restaurants sans formation préalable.

🙋🏻‍♀️ Par exemple : la franchise Pizza Cosy

À 20 ans, après avoir arrêté ses études, Florent a commencé à travailler dans une pizzeria à Saint-Étienne. Le terrain en face de son lieu de travail étant à vendre, il a décidé d’ouvrir sa propre pizzeria avec son associé David. Aujourd’hui à la tête de +65 points de vente, ils se différencient notamment par leur identité de marque, ainsi que l’origine et la fraîcheur de leurs produits.

 

La réussite à travers l’éducation formelle

D’un autre côté, des chefs diplômés suite à un cursus formel se sont également démarqués dans l’histoire de la restauration française.

🙋🏻‍♀️ Par exemple : le chef colombien Juan Arbelaez

Il est venu s’installer en France après son baccalauréat pour devenir cuisinier. Il entre à l’école Le Cordon Bleu à Paris et continue sa formation auprès des plus grands chefs. Il est aujourd’hui à la tête de 11 restaurants partout en France.

 

Compétences entrepreneuriales VS connaissances culinaires

Ouvrir et gérer un restaurant nécessite également des compétences entrepreneuriales.

Certains entrepreneurs de la restauration à succès ont réussi sans avoir suivi un cursus formel en cuisine.

Ils ont mis l’accent sur l’innovation, la compréhension du marché et la gestion d’entreprise pour créer des expériences culinaires uniques.

🙋🏻‍♀️ Par exemple : le groupe Big Mamma

C’est le parfait exemple. Quelques années après avoir quitté les bancs d’HEC, Victor Lugger rencontre Tigrane Seydoux. Ils se lancent d’abord dans la tech, puis décident de monter une chaîne de crêpes. Ils se rendent finalement comptent qu’ils adorent la restauration et particulièrement l’Italie. Ils décident tout deux d’ouvrir un premier restaurant, puis deux, puis trois etc… Les restaurants se distinguent par leur ambiance et la qualité des produits, directement importés d’Italie. Aujourd’hui, le groupe comporte 24 restaurants en France et à l’étranger.

 

Conclusion

Bien qu’un CAP cuisine soit a minima recommandé, la réussite d’un restaurant est surtout une histoire de passion et de partager.

Pendant ces dernières années, nous avons constaté que le profil des investisseurs dans la restauration a beaucoup évolué. De plus en plus de jeunes issus d’écoles de commerce se lancent dans ce secteur.

Cela peut être expliqué notamment par la montée du digital et l’évolution des modes de consommation.

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17 Déc
9 Min read

Quelles datas clés pour piloter son restaurant ?

décembre 17, 2024 Emilie Deville Actualité 0 commentaire

Pour gérer un restaurant avec succès, il ne suffit pas de faire de la bonne cuisine. Vous devez aussi maîtriser la gestion opérationnelle, les ressources humaines et le marketing. L’objectif de votre établissement est de croître tout en assurant sa pérennité. Pour cela, il est indispensable de s’appuyer sur des indicateurs clés de performance (KPIs) fiables. Voici les datas incontournables à surveiller pour piloter votre restaurant.

Les données à analyser pour suivre vos performances financières

Le seuil de rentabilité

Le seuil de rentabilité est le premier indicateur à maîtriser. Il doit être calculé dès l’établissement de votre prévisionnel financier.

💡Formule du seuil de rentabilité : coûts fixes / taux de marge sur les coûts variables.

Ce KPI vous permet de connaître le chiffre d’affaires à atteindre pour réaliser des bénéfices.

Le chiffre d’affaires mensuel

Le chiffre d’affaires mensuel correspond simplement au montant total encaissé chaque mois. Il vous donne une vue d’ensemble sur la croissance ou non de votre établissement.

Le coût des marchandises vendues (ou CMV)

Le coût des marchandises vendues représente vos dépenses pour acheter les matières premières (aliments, boissons, etc.). Il vous permet de suivre combien vous coûtent les denrées pour préparer les repas. Il est donc essentiel puisqu’il impacte directement votre rentabilité.

La marge brute et la marge nette

Votre marge brute évalue la rentabilité du restaurant. Plus la marge est élevée, plus vous êtes rentable.

💡Formule de la marge brute : chiffre d’affaires – coût des marchandises vendues (CMV).

Cependant, n’oubliez pas de tenir compte de la marge nette. En effet, à l’inverse de la marge brute, elle prend en compte tous les coûts d’exploitation. Ces derniers incluent les salaires, le loyer, les services publics, le marketing, etc.

💡Formule de la marge nette : chiffres d’affaires – CMV – coûts d’exploitation.

En optimisant les coûts opérationnels, vous augmenter votre bénéfice réel.

🙋🏽‍♂️ Par exemple : votre restaurant a réalisé un chiffre d’affaires de 100 000€.

Après avoir soustrait les coûts des marchandises vendues, qui étaient de 30 000€, votre marge brute s’élève à 70 000€. En tenant compte de vos coûts opérationnels, qui s’élèvaient à 17 000€, votre marge nette est de 53 000€.

Le ticket moyen

Le ticket moyen permet de mesurer la performance commerciale de votre personnel. Il reflète également le succès des menus.

💡Formule du ticket moyen : chiffre d’affaires / nombre de tickets.

Il est important de comparer le ticket moyen avec les coûts variables. En effet, vous devez vous assurer que chaque client contribue suffisamment à la couverture des coûts et à la rentabilité.

Les données à analyser pour suivre vos performances opérationnelles

Le taux de rotation des tables

Le taux de rotation des tables mesure combien de fois vos tables ont été occupées. Plus ce taux est élevé, plus votre espace et votre personnel sont optimisés.

💡Formule du taux de rotation des tables : nombre de couverts sur place / (nombre de tables disponibles x nombre de services).

🙋🏽‍♂️ Par exemple : vous servez 200 couverts avec 40 tables disponibles en deux services.

Votre taux de rotation serait de 2,5. Cela signifie que chaque table a été utilisée 2,5 fois.

Le temps moyen passé à table

Le temps moyen passé à table, quant à lui, mesure le pourcentage de temps pendant lequel vos tables sont occupées. Autrement dit, il analyse la capacité du restaurant utilisée.

💡Formule du temps passé à table : (temps total d’occupation des tables / temps total disponible) x 100.

Un temps passé à table élevé signifie une gestion efficace de la salle. Les pertes de revenus liées aux tables vides sont minimisées.

🙋🏽‍♂️ Par exemple : vos tables ont été occupées pendant 4 heures durant un service de 5 heures.

Vous avez un temps passé à table de 80%. Autrement dit, votre restaurant a été utilisé à 80% de sa capacité maximale. Dans ce cas, vous pourriez regarder des opportunités d’optimisation pour accueillir plus de clients.

⚠️ Malgré leur ressemblance, le taux de rotation des tables et taux d’occupation sont différents. Le premier évalue la réussite de votre restaurant à servir plusieurs vagues de clients par table durant un même service. Le taux d’occupation, quant à lui, mesure le degré d’utilisation de l’espace.

La rotation des stocks

En suivant la rotation des stocks, vous vous assurez de bien gérer vos produits alimentaires. Cela permet de minimiser les pertes et le gaspillage de denrées.

💡

Formule de la rotation des stocks : coûts des marchandises vendues / valeur moyenne des stocks

Formule de la valeur moyenne des stocks : (stock initial + stock final) / 2

Une rotation rapide (taux supérieur à 3) est idéale. Elle montre que vos stocks ne restent pas inutilisés trop longtemps. À l’inverse, une rotation faible peut impliquer un stockage excessif, des risques de pertes ou des problèmes de gestion de commandes.

🙋🏽‍♂️ Par exemple : votre stock initial est de 15 000€ et votre stock final de 10 000€.

Votre rotation des stocks est de 4,8. En d’autres termes, votre restaurant renouvelle ses stocks environ 4,8 fois au cours de la période considérée. C’est un bon indicateur de gestion efficace des stocks.

Le coût de la main-d’oeuvre

Enfin, surveillez votre coût de main-d’oeuvre, qui comprend toutes les dépenses associées au personnel. Cela inclut les salaires, les charges sociales, les avantages (comme les primes et les congés payés et les autres frais (comme les uniformes ou les repas pris en charge).

Ce poste représente souvent 25 à 35% du chiffre d’affaires (bien que cela puisse varier selon le type de l’établissement). Un pourcentage trop élevé peut indiquer une gestion inefficace du personnel. À l’inverse, un pourcentage trop faible peut montrer une pression excessive.

 

Les données à analyser pour suivre vos performances marketing

Le coût d’acquisition client (ou CAC)

Le coût d’acquisition client vous indique combien vous dépensez pour attirer un nouveau client. Son calcul implique toutes vos dépensées liées au marketing. Par exemple, les campagnes publicitaires, la promotion sur les réseaux sociaux, l’organisation d’événements ou encore le programme de fidélité. Un CAC élevé peut signaler que vos efforts marketing sont coûteux et inefficaces. Vous devez donc ajuster votre stratégie.

💡 Formule du coût d’acquisition client : dépenses marketing / nombre de nouveaux clients.

Il est également important de comparer cet indicateur au revenu moyen par client et au lifetime value (LTV).

🙋🏽‍♂️ Par exemple : vos dépenses liées au marketing, qui s’élèvent à 2 000€, vous permettent d’acquérir 20 nouveaux clients.

Votre CAC est de 40€, ce qui peut être considéré comme élevé. Cependant, si vos clients dépensent en moyenne 60€ à chaque fois qu’ils viennent et reviennent 6 fois, la LTV de votre client est de 360€. Or, dépenser 40€ pour acquérir un nouveau client qui génère 360€ de chiffre d’affaires est une stratégie rentable.

Le taux de conversion

Le taux de conversion est un autre indicateur marketing important. Il mesure le pourcentage de prospects qui effectuer une action souhaitée. Dans la restaurant, cette action peut être de différents types : faire une réservation en ligne, commander en ligne un repas, visiter le restaurant après avoir vu une publicité ou participer à un événement.

💡 Formule du taux de conversion : (nombre d’actions réalisées / nombre total de prospects) x 100.

Un taux élevé reflète des efforts marketing efficaces. À l’inverse, s’il est faible, il faudra ajuster votre stratégie pour mettre en place des actions plus engageantes.

 

Piloter un restaurant avec succès repose sur un suivi assidu des performances, qu’elles soient financières, opérationnelles ou marketing. En suivant ces indicateurs clés, vous assurez la croissance et la pérennité de votre établissement. Dvore, grâce à ses solutions 360°, vous aide à les suivre de façon simple et efficace. Avec notre application, vous disposez d’une vue d’ensemble en temps réel sur les performances de votre restaurant.

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31 Oct
7 Min read

Vers une disparition de l’humain dans la restauration ?

octobre 31, 2024 Emilie Deville Actualité 0 commentaire

La digitalisation bouleverse le monde de la restauration depuis plusieurs années. Elle transforme le métier, les attentes des consommateurs et la manière dont les restaurateurs gèrent leurs établissements. Alors, cette révolution numérique pose une question clé : l’humain va-t-il disparaître de ce secteur où l’expérience client est primordiale ? François Ogé, Directeur Général de BioBurger, François Vericel, CIO de Pizza Cosy et Jérémy Cerceau, Fondateur de Food Mood ont tenté de répondre à la question lors d’un webinar organisé avec nos copains de chez Zelty et Combo.

La montée en puissance de la digitalisation

Depuis une dizaine d’années, la restauration a vu émerger une course effrénée à la digitalisation. L’arrivée de nouvelles technologiques et de logiciels a profondément changé la manière de gérer un restaurant.

Ce besoin de transformation est motivé par plusieurs facteurs :

➡️ Une pénurie de main-d’oeuvre croissante ;

➡️ Une pression constante pour augmenter les marges ;

➡️ Un changement des habitudes des consommateurs, qui sont toujours plus connectés.

Chez BioBurger, cette digitalisation est devenue une composante essentielle du fonctionnement. Auparavant, la gestion se faisait en grande partie sur Excel. Aujourd’hui, des logiciels dédiés permettent d’automatiser des tâches, comme la gestion des plannings et des stocks.

💡 Le personnel n’a plus besoin de retaper manuellement les chiffres de la journée. Ces données sont directement transmises aux logiciels de gestion. Cela a permis à l’enseigne de se concentrer davantage sur l’expérience client, et moins sur les tâches répétitives sans valeur ajoutée.

Un autre exemple frappant est celui des bornes de commande.

Depuis un an et demi, BioBurger en a installées dans ses restaurants. Résultat ? Ils se sont aperçu que ça a permis de fluidifier le processus de commande, notamment pendant les heures de pointe.

Mais ce n’est pas tout. Un autre avantage est que les ventes additionnelles sont davantage optimisées. En effet, les clients découvrent plus facilement les accompagnements, les desserts et les boissons.

Et enfin, grâce aux bornes, l’enseigne a également pu proposer un programme de fidélité personnalisé. La technologie vient donc ici enrichir l’expérience client, sans nécessairement remplacer l’humain.

De son côté, Pizza Cosy a aussi opéré une transformation digitale d’envergure dans son réseau.

Selon François Vericel, il est essentiel de ne pas digitaliser simplement ses process pour suivre une mode. Cette transformation s’apparente à un Rubik’s Cube : chaque pièce doit s’emboîter pour créer un système cohérent qui améliore réellement l’activité.

💡 Pizza Cosy a intégré une multitude de solutions pour optimiser la gestion opérationnelle (commandes, stocks et équipes). Le tout est interconnecté dans un écosystème fluide.

Ces solutions digitales, bien que coûteuses, permettent d’obtenir une meilleure visibilité sur le fonctionnement quotidien.

Chez Pizza Cosy, l’intelligence artificielle (IA) aide à prédire le nombre de pizzas à produire chaque jour. Le gaspillage est donc minimisé.

L’objectif est clair : utiliser la technologie pour booster la performance, tout en gardant une maîtrise humaine sur les aspects les plus importants du métier.

 

L’importance de l’humain dans la restauration

Malgré cette digitalisation exponentielle, l’humain reste au coeur de la restauration. Le métier repose sur l’accueil, le service et le lien social. Pour les experts du secteur, il est donc impensable d’imaginer un restaurant sans interaction humaine.

Chez Food Mood, Jérémy Cerceau le dit clairement : l’IA ne remplacera jamais complètement l’humain. La restauration est avant tout une question de bon sens et d’hospitalité. Même si des technologies peuvent aider, elles ne peuvent pas recréer l’empathie et la compréhension humaine, qui font la différence dans une expérience client.

💡 Un sourire sincère ou un conseil personnalisé ne peut pas être remplacé par une machine, aussi évoluée soit-elle.

Chez BioBurger, cette importance de l’humain se reflète dans l’utilisation des bornes de commande. Ces dernières permettent de désengorger le personnel pendant les heures de pointe. Mais elles ne remplacent pas l’interaction directe avec les clients. L’humain reste central dans le service à table : les équipiers continuent d’apporter les commandes. Le but, laisser plus de temps pour échanger avec les clients et instaurer un véritable lien.

De leur côté, Pizza Cosy a refusé d’installer des bornes dans ses restaurants. Ils sont convaincus que l’expérience humaine est cruciale. L’enseigne cherche à se démarquer par la qualité de ses produits et de son service. Il est donc essentiel que le personnel interagisse directement avec les clients afin de leur offrir une expérience unique.

 

La restauration vers un avenir hybride ?

Ok, mais alors, quel avenir pour la restauration ?

Si la digitalisation est devenue incontournable, il est peu probable que l’humain disparaisse totalement. L’avenir semble plutôt se dessiner vers un modèle hybride, où l’humain et la technologie cohabitent pour offrir une expérience client optimale.

Chez Pizza Cosy, la digitalisation est nécessaire. Mais la pérennisation de certaines solutions doit être étudiée.

Par exemple, la viabilité des bornes de commande à long terme. Elles ont prouvé leur efficacité pour augmenter les ventes additionnelles. Cependant, elles ne correspondent pas forcément à la vision souhaitée.

💡 Pizza Cosy réfléchit à des solutions plus innovantes, comme l’utilisation du téléphone pour commander directement à table.

De même, BioBurger explore d’autres pistes pour intégrer le digital, tout en préservant l’aspect humain.

La chaîne a récemment mis en place un programme de fidélité entièrement géré via une application, mais toujours avec une dimension humaine. Le client reçoit des recommandations personnalisées en fonction de ses habitudes de consommation. Cependant, l’équipe reste disponible pour l’accompagner et lui conseiller des plats en personne.

 

Et l’IA dans tous ça ?

Le future de la restauration pourrait également passer par l’IA. Des concepts de restaurants entièrement digitalisés émergent à l’international, notamment aux États-Unis. Des robots sont déjà capables de préparer des pizzas ou de servir des clients.

Toutefois, en France, la culture gastronomique est profondément ancrée dans les habitudes. Une telle évolution semble donc plus difficile à imposer. Selon Jérémy Cerceau, les robots-serveurs, bien que divertissants, ne peuvent pas recréer la richesse des interactions humaines, qui font l’essence de la restauration.

Enfin, l’IA pourrait également jouer un rôle important dans l’optimisation des processus internes.

Pizza Cosy teste déjà des outils basés sur l’IA pour prédire la demande et ajuster les commandes. Cela permet de réduire le gaspillage alimentaire et d’optimiser les coûts. Toutefois, ces technologies, bien qu’utiles, doivent toujours être supervisées par des humains pour s’assurer qu’elles répondent aux besoins réels des clients.

 

In fine, le secteur de la restauration est en pleine mutation. Si la digitalisation est désormais indispensable, elle ne remplacera jamais totalement l’humain, que ce soit en cuisine ou en salle. L’expérience client repose encore largement sur l’interaction directe avec le personnel. Des enseignes comme BioBurger et Pizza Cossy montrent qu’il est possible d’utiliser la technologie pour améliorer l’efficacité sans sacrifier l’authenticité de l’expérience humaine.

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10 Déc
5 Min read

BI et IA : Attention à ne pas faire d’amalgame

décembre 10, 2023 Emilie Deville Actualité 0 commentaire

Business Intelligence et Intelligence Artificielle sont des termes qu’on entend de plus en plus. Et si le mot “intelligence” revient dans les deux notions, attention à ne pas faire d’amalgame : elles ne veulent pas dire la même chose. On fait le point.

Pour plus de facilité de lecture, on utilisera :

  • BI pour Business Intelligence
  • IA pour Intelligence Artificielle

 

Introduction

Qu’est-ce que la BI ?

La BI est un outil qui permet de réunir, nettoyer et présenter des informations automatiquement.

Les données collectées sont triées et organisées sous forme de tableaux ou graphiques pour transmettre facilement la bonne information aux bonnes personnes.

Son but est de faciliter la prise de décision.

👉🏼  Les logiciels de BI les plus connus sont Microsoft Power BI et ClickView.

💡 La BI peut être comparée au tableau de bord d’un avion. Grâce aux données en sa possession : vitesse, altitude ou distance jusqu’à sa destination etc… elle va permettre au pilote d’effectuer les bonnes manœuvres pour arriver à bon port.

 

Qu’est-ce que la IA ?

L’IA permet à des machines de simuler l’intelligence humaine pour prendre ou proposer des décisions à la place d’un humain.

👉🏼  L’IA dont on a le plus entendu parler est ChatGPT. Il suffit de lui poser une question et la réponse est trouvée en moins de 1 minute. On aurait d’ailleurs pu écrire cet article avec l’outil mais on préfère le fait-maison. 🧑‍🍳

💡 Pour reprendre l’exemple de l’avion, le pilotage automatique est un très bon exemple de l’IA dans notre quotidien.

 

Quel est le lien entre BI et IA ?

Le lien entre ces outils est très fort : sans la BI et ses données, l’IA n’a pas les informations nécessaires pour prendre des décisions.

La BI représente donc les 5 sens de l’IA. Elle lui remonte les informations pour lui permettre d’apprendre, réfléchir et communiquer.

 

BI et IA dans la restauration

En restauration, la BI permet d’enrichir la donnée récoltée pour mieux comprendre l’activité d’un établissement.

🙋🏽‍♂️ Exemple de l’utilisation de la BI dans la restauration

Via l’utilisation de la BI, le restaurateur peut savoir que le chiffre d’affaires du jour précédent a augmenté de 15% par rapport à la semaine dernière grâce, par exemple, à une offre commerciale mise en place ou à une hausse des ventes sur place.

En analysant ses données via un tableau de bord, le restaurateur pourra prendre les bonnes décisions et mettre en place des actions pertinentes pour mieux piloter son activité.

Il va notamment pouvoir optimiser sa production grâce aux données récoltées sur la consommation et les achats des matières premières.

De l’autre côté, l’utilisation de l’IA dans le secteur de la restauration va lui permettre de :

  • Faire des prévisions : exemple avec l’outil Full Soon
  • Sécuriser les paiements : exemple avec l’outil LYF, une application de paiement par QR code
  • Automatiser les plannings en fonction de l’activité
  • Passer les commandes de matières premières automatiquement
  • Améliorer les outils de statistiques
  • Donner des interprétations pertinentes sur les chiffres

🙋🏽‍♂️ Exemple de l’utilisation de l’IA dans la restauration

Une borne de commandes connectée qui repose sur une IA peut déclencher une vente additionnelle en fonction, par exemple, de la météo ou des tendances de consommation journalière.

L’IA en restauration est donc utilisée pour faire des recommandations personnalisées : elle analyse l’impact des actions commerciales passées, fait une projection et propose au restaurateur des actions à mettre en place pour optimiser ses ventes.

 

Comment la BI et l’IA sont utilisées chez Dvore ?

Chez Dvore, on utilise les deux outils au quotidien.

Ces dernières années, des centaines de logiciels ont été développées dans la restauration et ont entraîné une explosion des données.

On a donc décidé de concocter notre propre outil de BI pour aider les restaurateurs à y voir plus clair parmi tous ces chiffres. 🔦

Notre solution permet de centraliser toutes les données de nos clients en 1 seul endroit.

Le but est de leur offrir les informations les plus pertinentes, de manière fiable et rapide pour le pilotage de leurs restaurants.

Quant à l’IA, on l’utilise depuis notre création pour apprendre et simuler le métier de restaurateur. Elle comprend donc le fonctionnement d’un réseau de restaurants et ses enjeux.

D’ici quelques mois, elle pourra proposer une information plus pertinente, au bon moment, à la bonne personne, le tout selon son appétence.

Nos clients pourront donc recevoir des informations personnalisées par e-mail chaque matin.

Les informations diffusées seront adaptées à l’usage et à la culture data de chaque membre de l’organisation.

La BI et l’IA sont des sujets passionnants, développés dans nos ateliers de Recherche & Développement. Différents projets ont été lancés en début d’année, avec notamment l’arrivée dans notre équipe d’Elhadi, docteur en IA, qui va continuer de faire évoluer notre outil pour proposer à nos clients une solution toujours plus optimale.

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16 Sep
7 Min read

Comment le digital révolutionne le secteur de la restauration ?

septembre 16, 2023 Emilie Deville Actualité 0 commentaire

Le digital a bousculé le secteur de la restauration et a redistribué toutes les cartes. Système de caisse, bouche à oreille, programme de fidélité : les entreprises doivent s’adapter si elles veulent rester compétitives. On fait le point.

 

La restauration face aux crises

Le secteur de la restauration n’a pas été épargné par les différentes crises que nous avons traversées au cours des trois dernières années :

  • La crise sanitaire de la COVID-19 ;
  • La crise des RH ;
  • La hausse du prix des matières premières, du coût de l’énergie et la baisse du pouvoir d’achat.

Le secteur fait preuve de vraies qualités d’adaptation en grande partie grâce au digital qui a permis au restaurant de rebondir face aux différentes crises.

Nous allons voir comment ci-dessous. 👇

 

L’évolution du métier de restaurateur

Il y a 20 ans, le métier de restaurateur était beaucoup plus simple.

Il y avait beaucoup moins de paramètres à gérer : définir un concept, trouver un endroit sympa pour accueillir ses clients, élaborer une carte et le tour était joué.

Pour savoir si le restaurant était rentable, il fallait simplement suivre trois indicateurs clés :

  • L’évolution du CA
  • Le ratio de masse salariale
  • Le ratio d’achats de matières premières

Aujourd’hui, ce métier s’est complexifié en raison des attentes du consommateur qui ont évolué.

À présent, il devient essentiel de :

  • Proposer une expérience client de qualité : en restaurant, en livraison, en click & collect, via des commandes par bornes ou via des paiements par QR code
  • Mettre en place des parcours client adaptés : en caisse, sur borne, sur les plateformes de livraison et de click & collect
  • Gérer le bon référencement de ses restaurants : sur les différentes plateformes, les moteurs de recherche
  • Déployer un programme de fidélité : qui permette d’identifier le client, connaître ses habitudes de consommation, sa fréquence d’achat
  • Développer son image : via les réseaux sociaux et éventuellement via les influenceurs
  • Gérer ses retours client : sur des sites d’avis

Les restaurants doivent donc se professionnaliser pour ne pas perdre le fil. 🤓

 

Les outils qui digitalisent ton restaurant

Les différents outils digitaux pour piloter un restaurant

Heureusement, il existe beaucoup d’outils pour accompagner les restaurateurs dans leur transition digitale.

Tout d’abord, les logiciels de caisse sont primordiaux pour garder un œil sur les objectifs de chiffre d’affaires. Pour vous guider dans votre choix, vous pourrez vous aider de notre prochain article : “Les conseils pour choisir son système de caisse”.

Les restaurateurs peuvent également contrôler l’évolution de leurs charges variables grâce à des logiciels de gestion du personnel ainsi que des logiciels de gestion des stocks et des achats de matières premières.

Ensuite, pour mieux connaître les clients et récompenser leur loyauté, il est indispensable d’avoir un programme de fidélité.

Les bornes de commande quant à elles ****permettent d’optimiser le parcours digital des restaurants. Cet outil permet aux clients d’avoir une plus grande autonomie et ainsi d’augmenter la productivité. De plus, le ticket moyen constaté en borne est souvent plus élevé grâce aux propositions automatiques de ventes additionnelles.

💡 Le conseil de Richard, notre CEO : Il existe beaucoup de solutions mais l’idée n’est pas de tout révolutionner du jour au lendemain. “Rome ne s’est pas faite en un jour.” 🍝

Choisissez plutôt le ou les outils à déployer et avancez step by step dans la digitalisation de votre restaurant pour ne pas vous noyer dans la vague du digital.

 

Le choix des outils pour piloter un restaurant

Pour faire votre choix parmi les nombreux outils qui existent sur le marché, il faut :

  • Valider que la solution que vous souhaitez déployer répond bien aux besoins des utilisateurs
  • S’assurer que l’interface avec les logiciels déjà en place dans votre/vos restaurant(s) fonctionne correctement
  • Et enfin, demander conseils aux restaurateurs de votre entourage pour vous aiguiller dans le choix final

Découvrez les partenaires de Dvore :

🧾 Logiciels de caisse : Zelty, L’addition, Lightspeed, Innovorder, Cashpad, PI Electronique, CSI, Pointex, Trivec, Micros, 6X POS, APITIC, Kwisatz, Softavera, Symbioz, Vectron, Clyo Systems, NCR, Izipass, Carré POS

🧑‍💼 Logiciels RH : Combo, Skello, Mycawan, Rhsuite, Badakan

🛒 Logiciels achat : Yokitup, Inpulse, Easilysf&b, My Cawan, Adoria, Koust

☀️ Logiciel météo : Weather Kit

🧼 Logiciels hygiène : Traqfood, epack hygiène, Merieux, Mycawan, Eurofins

🤝 Logiciels fidélité : ZeroSix

🤳 Logiciels avis : Google Reviews, Tripadvisor, Uber Eats, Deliveroo

📊 Logiciels audit : Smice, Franchise on Cloud, Orphée

 

Le rôle de la data

En multipliant tous ces outils digitaux vous répondez à un enjeu majeur : le développement du business et du management de vos restaurants.

Toutefois, vous vous retrouvez également face à une nouvelle problématique : Comment traiter l’ensemble des données ?

Avec ces différents outils, il devient difficile de maîtriser toutes les datas fournies pour suivre les performances de ses points de vente. Avoir une vision globale de son activité avec un beau fichier Excel est devenu un véritable parcours du combattant.

Pourtant, dans un secteur en pleine mutation, analyser son activité est capital afin de mieux comprendre ses clients, ses besoins et d’adapter son offre.

Heureusement, il existe des solutions de Business Intelligence telle que Dvore. Grâce à elle, vous pourrez automatiser votre contrôle de gestion et transformer vos données en de réels outils de management pour vos équipes.

 

L’utilisation de la data avec Dvore

La data doit être un des éléments les plus importants dans la prise de décision du réseau.

💡 Une entreprise est dite data driven lorsqu’elle prend ses décisions en s’appuyant sur l’analyse de ses données

Cependant, les restaurateurs n’ont pas toujours eu accès à ces données et ont donc appris à faire sans.

Or, aujourd’hui ils ont de plus en plus besoin d’avoir une vision globale de leurs données pour atteindre leurs objectifs, mettre en place des mesures correctives ou encore impliquer leurs collaborateurs.

Et c’est là que le digital intervient pour rendre cette data plus accessible et la transformer en véritable outil de management.

Dvore est un outil qui accompagne les restaurateurs dans l’utilisation de leurs données pour améliorer leur performance. Dvore récupère les données, les tris, les nettoie afin de les transformer en des tableaux de bord simplifiés et compréhensibles par tous.

Ainsi, les restaurateurs ont accès instantanément à des indicateurs opérationnels, tels que :

  • Des outils de communication : via des bilans mails pour avoir des comptes-rendus de leurs chiffres quotidiennement
  • Des outils d’alertes automatiques : dès qu’un indicateur sort du cadre normal
  • Des outils de prévisions : pour utiliser les anciennes données afin de mieux prévoir le chiffre d’affaires, les ventes et la fréquentation à venir
  • L’automatisation des objectifs quotidiens : ainsi que le suivi de la réalisation en temps réel
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