Ouvrir un restaurant est un rêve partagé par de nombreux passionnés de cuisine. Cependant, une question persiste : faut-il avoir un diplôme en restauration pour réussir dans ce secteur compétitif ?
Certains chefs et gérants ont brillé sans cursus formel, tandis que d’autres ont fait leurs preuves avec des diplômes prestigieux. Nécessité ou non, on fait le point 👇
L’école de la passion et de l’expérience
Certains des chefs les plus célèbres du monde ont appris les ficelles du métier sans passer par une école de cuisine renommée.
🙋🏻♀️ Par exemple : le chef étoilé Guy Martin
Il n’a jamais caché son autodidactisme. Après un début de carrière en tant que pizzaïolo, il obtient sa première étoile à 27 ans alors qu’il n’était chef que depuis 6 mois.
Sa passion pour la cuisine et son apprentissage sur le terrain ont contribué à construire une carrière remarquable.
C’est également le cas de certains entrepreneurs autodidactes, ayant réussi à ouvrir des chaînes de restaurants sans formation préalable.
🙋🏻♀️ Par exemple : la franchise Pizza Cosy
À 20 ans, après avoir arrêté ses études, Florent a commencé à travailler dans une pizzeria à Saint-Étienne. Le terrain en face de son lieu de travail étant à vendre, il a décidé d’ouvrir sa propre pizzeria avec son associé David. Aujourd’hui à la tête de +65 points de vente, ils se différencient notamment par leur identité de marque, ainsi que l’origine et la fraîcheur de leurs produits.
La réussite à travers l’éducation formelle
D’un autre côté, des chefs diplômés suite à un cursus formel se sont également démarqués dans l’histoire de la restauration française.
🙋🏻♀️ Par exemple : le chef colombien Juan Arbelaez
Il est venu s’installer en France après son baccalauréat pour devenir cuisinier. Il entre à l’école Le Cordon Bleu à Paris et continue sa formation auprès des plus grands chefs. Il est aujourd’hui à la tête de 11 restaurants partout en France.
Compétences entrepreneuriales VS connaissances culinaires
Ouvrir et gérer un restaurant nécessite également des compétences entrepreneuriales.
Certains entrepreneurs de la restauration à succès ont réussi sans avoir suivi un cursus formel en cuisine.
Ils ont mis l’accent sur l’innovation, la compréhension du marché et la gestion d’entreprise pour créer des expériences culinaires uniques.
🙋🏻♀️ Par exemple : le groupe Big Mamma
C’est le parfait exemple. Quelques années après avoir quitté les bancs d’HEC, Victor Lugger rencontre Tigrane Seydoux. Ils se lancent d’abord dans la tech, puis décident de monter une chaîne de crêpes. Ils se rendent finalement comptent qu’ils adorent la restauration et particulièrement l’Italie. Ils décident tout deux d’ouvrir un premier restaurant, puis deux, puis trois etc… Les restaurants se distinguent par leur ambiance et la qualité des produits, directement importés d’Italie. Aujourd’hui, le groupe comporte 24 restaurants en France et à l’étranger.
Conclusion
Bien qu’un CAP cuisine soit a minima recommandé, la réussite d’un restaurant est surtout une histoire de passion et de partager.
Pendant ces dernières années, nous avons constaté que le profil des investisseurs dans la restauration a beaucoup évolué. De plus en plus de jeunes issus d’écoles de commerce se lancent dans ce secteur.
Cela peut être expliqué notamment par la montée du digital et l’évolution des modes de consommation.