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Emilie Deville

27 Nov
6 Min read

Les Berthom : comment animer un réseau en gérance ?

novembre 27, 2024 Emilie Deville Interview 0 commentaire

Les Berthom, c’est bien plus qu’une simple chaîne de bars. C’est un concept unique fondé sur des valeurs humaines fortes et un modèle économique atypique. Contrairement aux franchises traditionnelles, les Berthom privilégient d’un mode de gestion en gérance. Ce modèle, moins commun pour ce type d’enseigne, permet d’assurer une véritable implication entre les gérants et la tête de réseau. Alors que l’enseigne se prépare à ouvrir ses premières franchises dans de petites villes d’ici 2025, voici comment Les Berthom animent et développent ce réseau en pleine expansion 👇🏽

Les Berthom, bons gens, bon temps et bonnes bières partout en France

La naissance du projet

L’histoire des Berthom commence avec une ambition simple, mais audacieuse.

À seulement 18 ans, Herbert rêvait d’ouvrir ses propres bars. Inspiré par l’atmosphère conviviale des bars en Allemagne, il décide d’importer cette culture en France. 🇩🇪🇫🇷

C’est ainsi qu’en 1994, il ouvre son premier établissement à Nancy : un lieu où qualité du service et échanges humains sont au coeur de l’expérience.

Rapidement, le succès est au rendez-vous : Herbert ouvre de nouveaux bars dans l’Est, à Chaumont et Neufchâteau.

La question du développement s’est alors posée : comment passer à une nouvelle échelle sans investir davantage de fonds propres ?

C’est à ce moment qu’Herbert rencontre Thomas, qui deviendra son associé. Ensemble, ils structurent l’enseigne, donnant naissance au concept des “Berthom” : une contraction de leurs prénoms.

Entre 2000 et 2001, la marque s’ancre dans le paysage français avec de nouveaux établissements. Elle est également soutenue par un partenariat clé avec la brasserie Duvel.

Aujourd’hui, les Berthom comptent 17 bars à travers la France.

Le concept derrière Les Berthom

L’enseigne se distingue en tant que distributeur de bière, et non comme brasseur.

Son concept repose sur la création de lieux de vie où chacun peut passer de bons moments. Leur approche s’articule autour de trois valeurs clés :

➡️ La Générosité ;

➡️ La Positivité ;

➡️ La Simplicité.

Ou leur fameux “GPS”.

Contrairement à d’autres enseignes, les Berthom misent sur un service soigné, à table et au plateau. L’objectif est de garantir une véritable expérience client tout en offrant un cadre de travail agréable aux équipes.

Aujourd’hui, les établissements Berthom sont présents dans les centres-villes des plus belles villes de France.

Ils y offrent une carte locale adaptée à chaque région, tout en maintenant une identité nationale forte.

Aussi, pour animer et rythmer les établissements, une bière est à découvrir chaque semaine.

Un modèle économique singulier

L’enseigne se distingue par un modèle économique particulier.

Loin des stratégies de développement classiques, le moteur de sa croissance repose sur les gérants, véritables clés du succès. Ces derniers sont traités comme des associés et prennent les rênes des établissements avec une implication totale.

Le groupe finance le démarrage tandis que les gérants ont 10% des bénéfices et rachètent leurs parts au fur et à mesure de la collaboration. Ça assure ainsi une véritable entente entre les gérants et le réseau.

Cette relation de confiance contribue à la longévité des collaborations. Le turnover des gérants est faible, avec une moyenne de 10 à 15 ans d’ancienneté.

Les managers d’hier deviennent les gérants d’aujourd’hui. Cela assure une continuité dans la gestion et l’animation des bars, tout en préservant l’ADN convivial et humain des Berthom.

Les nouveautés à venir : nouvelle carte et franchise au menu

Arrivée d’une offre de restauration sur place

Chez Les Berthom, tout est produit sur place. Le groupe s’occupe uniquement de l’approvisionnement des matières premières.

Cependant, l’enseigne a dû s’adapter aux nouvelles attentes des clients. C’est pourquoi ils ont développé une offre de snacking : les empanadas à la française par Toké et des planches de charcuterie & tartinables avec Bobosse.

Souhaitant correspondre à leur valeurs d’ouverture à tous, ils ont récemment mis en place une offre de cocktails et de vin afin de répondre à la demande de leurs clients.

L’ouverture d’une cuisine dans chaque établissement est également envisagée pour les nouveaux concepts.

Un réseau en pleine restructuration

Les Berthom ont annoncé prendre un nouveau tournant : ils souhaitent s’ouvrir au modèle de la franchise en complément du modèle actuel.

Le réseau est donc en phase de restructuration avant d’accélérer le développement en franchise.

L’objectif de ce nouveau mode de développement est de cibler de plus petites villes, avec une ambition de réduire les investissements pour les franchisés.

Le défi à venir sera donc de gérer un développement à deux vitesses, entre les établissements existants et ceux en franchise.

Animer un réseau en gérance avec Dvore

Dvore est devenu un outil essentiel pour Les Berthom.

Le concept a toujours été rentable mais la crise du Covid-19 a fait ressurgir certaines problématiques.

Dvore a donc été déployé au sein du réseau en étroite collaboration avec les équipes et est aujourd’hui utilisé quotidiennement par la direction.

💭 Entendu par Yann Marquis, Adjoint de Direction chez Les Berthom : Même les gérants les plus anciens ont pris l’outil en main ! Aujourd’hui, tout le monde comprend son intérêt et consulte régulièrement les chiffres. Cela leur permet de savoir s’ils sont dans le vert ou dans le rouge.

Grâce à l’appli Dvore, Les Berthom peuvent identifier les forces du concept et affiner leur modèle dans le cadre de leur future expansion. Dvore joue un rôle clé dans la consolidation de la rentabilité des établissements existants et dans la recherche d’efficience pour les prochains Berthom à sortir de terre. Il permet d’avoir une compréhension précise de l’activité, de mieux anticiper les besoins et d’établir des prévisions réalistes pour les nouveaux projets, notamment dans l’offre food.

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31 Oct
7 Min read

Vers une disparition de l’humain dans la restauration ?

octobre 31, 2024 Emilie Deville Actualité 0 commentaire

La digitalisation bouleverse le monde de la restauration depuis plusieurs années. Elle transforme le métier, les attentes des consommateurs et la manière dont les restaurateurs gèrent leurs établissements. Alors, cette révolution numérique pose une question clé : l’humain va-t-il disparaître de ce secteur où l’expérience client est primordiale ? François Ogé, Directeur Général de BioBurger, François Vericel, CIO de Pizza Cosy et Jérémy Cerceau, Fondateur de Food Mood ont tenté de répondre à la question lors d’un webinar organisé avec nos copains de chez Zelty et Combo.

La montée en puissance de la digitalisation

Depuis une dizaine d’années, la restauration a vu émerger une course effrénée à la digitalisation. L’arrivée de nouvelles technologiques et de logiciels a profondément changé la manière de gérer un restaurant.

Ce besoin de transformation est motivé par plusieurs facteurs :

➡️ Une pénurie de main-d’oeuvre croissante ;

➡️ Une pression constante pour augmenter les marges ;

➡️ Un changement des habitudes des consommateurs, qui sont toujours plus connectés.

Chez BioBurger, cette digitalisation est devenue une composante essentielle du fonctionnement. Auparavant, la gestion se faisait en grande partie sur Excel. Aujourd’hui, des logiciels dédiés permettent d’automatiser des tâches, comme la gestion des plannings et des stocks.

💡 Le personnel n’a plus besoin de retaper manuellement les chiffres de la journée. Ces données sont directement transmises aux logiciels de gestion. Cela a permis à l’enseigne de se concentrer davantage sur l’expérience client, et moins sur les tâches répétitives sans valeur ajoutée.

Un autre exemple frappant est celui des bornes de commande.

Depuis un an et demi, BioBurger en a installées dans ses restaurants. Résultat ? Ils se sont aperçu que ça a permis de fluidifier le processus de commande, notamment pendant les heures de pointe.

Mais ce n’est pas tout. Un autre avantage est que les ventes additionnelles sont davantage optimisées. En effet, les clients découvrent plus facilement les accompagnements, les desserts et les boissons.

Et enfin, grâce aux bornes, l’enseigne a également pu proposer un programme de fidélité personnalisé. La technologie vient donc ici enrichir l’expérience client, sans nécessairement remplacer l’humain.

De son côté, Pizza Cosy a aussi opéré une transformation digitale d’envergure dans son réseau.

Selon François Vericel, il est essentiel de ne pas digitaliser simplement ses process pour suivre une mode. Cette transformation s’apparente à un Rubik’s Cube : chaque pièce doit s’emboîter pour créer un système cohérent qui améliore réellement l’activité.

💡 Pizza Cosy a intégré une multitude de solutions pour optimiser la gestion opérationnelle (commandes, stocks et équipes). Le tout est interconnecté dans un écosystème fluide.

Ces solutions digitales, bien que coûteuses, permettent d’obtenir une meilleure visibilité sur le fonctionnement quotidien.

Chez Pizza Cosy, l’intelligence artificielle (IA) aide à prédire le nombre de pizzas à produire chaque jour. Le gaspillage est donc minimisé.

L’objectif est clair : utiliser la technologie pour booster la performance, tout en gardant une maîtrise humaine sur les aspects les plus importants du métier.

 

L’importance de l’humain dans la restauration

Malgré cette digitalisation exponentielle, l’humain reste au coeur de la restauration. Le métier repose sur l’accueil, le service et le lien social. Pour les experts du secteur, il est donc impensable d’imaginer un restaurant sans interaction humaine.

Chez Food Mood, Jérémy Cerceau le dit clairement : l’IA ne remplacera jamais complètement l’humain. La restauration est avant tout une question de bon sens et d’hospitalité. Même si des technologies peuvent aider, elles ne peuvent pas recréer l’empathie et la compréhension humaine, qui font la différence dans une expérience client.

💡 Un sourire sincère ou un conseil personnalisé ne peut pas être remplacé par une machine, aussi évoluée soit-elle.

Chez BioBurger, cette importance de l’humain se reflète dans l’utilisation des bornes de commande. Ces dernières permettent de désengorger le personnel pendant les heures de pointe. Mais elles ne remplacent pas l’interaction directe avec les clients. L’humain reste central dans le service à table : les équipiers continuent d’apporter les commandes. Le but, laisser plus de temps pour échanger avec les clients et instaurer un véritable lien.

De leur côté, Pizza Cosy a refusé d’installer des bornes dans ses restaurants. Ils sont convaincus que l’expérience humaine est cruciale. L’enseigne cherche à se démarquer par la qualité de ses produits et de son service. Il est donc essentiel que le personnel interagisse directement avec les clients afin de leur offrir une expérience unique.

 

La restauration vers un avenir hybride ?

Ok, mais alors, quel avenir pour la restauration ?

Si la digitalisation est devenue incontournable, il est peu probable que l’humain disparaisse totalement. L’avenir semble plutôt se dessiner vers un modèle hybride, où l’humain et la technologie cohabitent pour offrir une expérience client optimale.

Chez Pizza Cosy, la digitalisation est nécessaire. Mais la pérennisation de certaines solutions doit être étudiée.

Par exemple, la viabilité des bornes de commande à long terme. Elles ont prouvé leur efficacité pour augmenter les ventes additionnelles. Cependant, elles ne correspondent pas forcément à la vision souhaitée.

💡 Pizza Cosy réfléchit à des solutions plus innovantes, comme l’utilisation du téléphone pour commander directement à table.

De même, BioBurger explore d’autres pistes pour intégrer le digital, tout en préservant l’aspect humain.

La chaîne a récemment mis en place un programme de fidélité entièrement géré via une application, mais toujours avec une dimension humaine. Le client reçoit des recommandations personnalisées en fonction de ses habitudes de consommation. Cependant, l’équipe reste disponible pour l’accompagner et lui conseiller des plats en personne.

 

Et l’IA dans tous ça ?

Le future de la restauration pourrait également passer par l’IA. Des concepts de restaurants entièrement digitalisés émergent à l’international, notamment aux États-Unis. Des robots sont déjà capables de préparer des pizzas ou de servir des clients.

Toutefois, en France, la culture gastronomique est profondément ancrée dans les habitudes. Une telle évolution semble donc plus difficile à imposer. Selon Jérémy Cerceau, les robots-serveurs, bien que divertissants, ne peuvent pas recréer la richesse des interactions humaines, qui font l’essence de la restauration.

Enfin, l’IA pourrait également jouer un rôle important dans l’optimisation des processus internes.

Pizza Cosy teste déjà des outils basés sur l’IA pour prédire la demande et ajuster les commandes. Cela permet de réduire le gaspillage alimentaire et d’optimiser les coûts. Toutefois, ces technologies, bien qu’utiles, doivent toujours être supervisées par des humains pour s’assurer qu’elles répondent aux besoins réels des clients.

 

In fine, le secteur de la restauration est en pleine mutation. Si la digitalisation est désormais indispensable, elle ne remplacera jamais totalement l’humain, que ce soit en cuisine ou en salle. L’expérience client repose encore largement sur l’interaction directe avec le personnel. Des enseignes comme BioBurger et Pizza Cossy montrent qu’il est possible d’utiliser la technologie pour améliorer l’efficacité sans sacrifier l’authenticité de l’expérience humaine.

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23 Sep
6 Min read

Gestion des stocks : les 5 erreurs qui impactent la rentabilité de votre restaurant

septembre 23, 2024 Emilie Deville Astuces 0 commentaire

Les pertes de marchandises peuvent impacter considérablement la rentabilité de votre restaurant. Mauvaise gestion, manque de suivi, problèmes avec les fournisseurs… Les raisons peuvent être multiples. Il est donc important de comprendre l’origine de ces pertes. On vous livre les 5 erreurs à éviter dans la gestion de vos stocks 👇🏽

 

Erreur n°1 : ne pas commander les bonnes quantités de matières premières

L’objectif de tout restaurateur est d’éviter les ruptures de stocks et le gaspillage.

Attention à la sur-commande

Cette pratique peut sembler une bonne idée pour prévenir les ruptures de stocks en plein service. Cependant, elle représente un risque pour votre trésorerie.

Commander trop de matières premières engendre souvent un gaspillage important, surtout lorsqu’ils sont rapidement périssables.

Et malheureusement, jeter n’est pas une solution puisqu’il y aura un réel impact sur votre marge (et l’environnement ! 🌳). C’est d’autant plus vrai sur des produits onéreux, comme le poisson ou la viande.

Le piège du sur-stockage

Commander une grande quantité de produits non périssables peut également représenter une perte.

En effet, stocker des marchandises constituent des immobilisations financières importantes. C’est de l’argent que vous pourriez investir ailleurs.

Et inversement, gare à la sous-commande

C’est évident : ne pas avoir assez d’ingrédients engendre des ruptures de stocks en plein service.

Vous aurez inévitablement des pertes de chiffre d’affaires. Votre réputation peut également être entachée de par la déception engendrée et les mauvais avis des clients.

Pour ne pas tomber dans les extrêmes, mieux vaut commander la bonne quantité de produits au bon moment.

💡 L’application Dvore vous permet de réaliser des prévisionnels de vente pour faciliter l’anticipation des commandes.

 

Erreur n°2 : ne pas contrôler régulièrement vos stocks

Réaliser un inventaire régulier est essentiel pour un restaurant. Ça permet une meilleure gestion des stocks en identifiant les ventes mais aussi les pertes.

C’est indispensable pour savoir si vous avez du stock manquant :

  • Des produits abîmés ou pertes.
  • De la marchandise consommée par le personnel.
  • Des plats offerts aux clients.
  • De la surconsommation de produits.
  • Des marchandises non-livrées.

Faire des inventaires toutes les semaines vous permettra donc de repérer des anomalies de stocks, d’assurer une qualité constante des produits servis et in fine, de contribuer à la rentabilité de l’établissement.

💡 Fruits et légumes abimés, épluchures… Dès que possible, donnez une seconde vie aux produits qui sont en fin de DLC.
Exemple : faire des fonds de légumes pour ne pas jeter !

 

Erreur n°3 : ne pas analyser les écarts de consommation

Connaître l’état actuel de votre stock, c’est bien. Comprendre pourquoi il y a un écart de consommation, c’est mieux 😉

L’objectif ici est de mettre en place des solutions pour répondre aux problèmes soulevés lors de l’inventaire. Pour quoi faire ? Pour minimiser la perte de marge pardi !

Exemple : Si vos écarts de consommation sont liés à de la perte

  • Revoir l’aménagement des stocks.
  • Vérifier que la règle FIFO, dite “premier entré, premier sorti” soit bien respectée.

Ça va permettre d’avoir une rotation régulière des stocks pour éviter d’avoir trop de produits périmés.

Exemple : Si vos produits sont consommés par le personnel (hors-contrat)

  • Mettre en place un process pour comptabiliser les consommations des équipes.

Exemple : S’il y a des plats offerts aux clients non-enregistrés en caisse

  • Sensibiliser et former vos équipes au système de caisse pour que ça soit un automatisme.

Exemple : S’il y a une surconsommation de produits

  • Revoir la lisibilité et la précision des fiches techniques.
  • Faciliter l’accès aux fiches recettes.
  • Former à nouveau vos équipes.
  • Vérifier le matériel de pesage en cuisine.

 

Erreur n°4 : ignorer les variations saisonnières

À chaque saison ses plats phares !

Certaines recettes dépendent des saisons et seront donc plus ou moins consommés. Prendre en compte ces variations est essentiel pour optimiser votre gestion des stocks.

☀️ Exemple : en été

La demande pour des ingrédients frais et légers augmente. On pense par exemple aux salades.

🌨️ Exemple : en hiver

Les clients vont souvent préférer des plats plus consistants. Notamment pendant les fêtes de fin d’année, les viandes en sauce sont plus consommés.

Une bonne anticipation des changements climatiques vous permettra donc d’ajuster vos commandes en conséquence. Vous éviterez ainsi les surplus ou les ruptures de stock.

💡 L’application Dvore vous permet d’analyser et de comprendre vos ventes en fonction de la météo.

 

Erreur n°5 : ne pas centraliser vos données

On l’a évoqué tout au long de cet article : anticiper vos besoins en matières premières est primordial pour optimiser votre gestion de stocks.

Pour ce faire, vous devez avoir accès à l’historique de l’intégralité de vos données de ventes et d’achats.

Vos données de ventes vous permettront de faire des prévisionnels en fonction de nombreux facteurs : météo, événements, couvert moyen, etc.. Tandis que vos données d’achats, quant à elles, permettront de comparer l’évolution de vos pertes et d’en comprendre les raisons.

En analysant précisément ces KPIs, vous pourrez ajuster votre stock.

💡 L’application Dvore centralise vos données en lieu sur et vous permet de les visualiser grâce à des tableaux de bord misent à jour automatiquement. Avec ça, fini les erreurs dans la gestion de votre stock !

 

In fine, pour maximiser votre rentabilité, il faut anticiper avec précision vos commandes de matières premières. La clé est d’avoir une comptabilité entre le logiciel de gestion des stocks et le logiciel de caisse pour croiser vos données et ainsi ajuster votre stock.

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29 Août
5 Min read

Restauration : quand et comment évaluer sa stratégie de prix ?

août 29, 2024 Emilie Deville Astuces 0 commentaire

Dans cet article, on vous a expliqué comment fixer efficacement vos prix. Une fois votre stratégie mise en place, il faut l’évaluer régulièrement. On vous donne aujourd’hui nos 3 méthodes pour analyser l’efficacité financière de votre stratégie de prix. 👇🏼

 

Quand évaluer votre stratégie de prix ?

Une évaluation de vos prix régulière est nécessaire pour maîtriser l’augmentation des coûts.

Vous devrez revoir vos prix tous les trimestres et en cas d’augmentation significative du coup de la vie.

🙋🏽‍♂️ Exemple :

Si le coût de la viande augmente de 20% ou en cas d’annonce de nouveaux budgets gouvernementaux, comme une augmentation du SMIC ou une modification des droits sur l’alcool.

 

Comment évaluer efficacement votre stratégie de prix ?

Voici 3 méthodes à appliquer lors de la révision de vos prix. 👇🏼

 

1️⃣ Le Menu Engineering

Ce processus permet d’optimiser votre menu et ses prix. L’objectif ? Augmenter votre rentabilité et atténuer les changements de prix pour vos clients.

Le menu Engineering répartit vos plats en 4 catégories :

  • Les vedettes ⭐️ : très rentables et très populaires.
  • Les dilemmes 🐴 : populaires mais peu rentables.
  • Les vaches à lait 🧩 : rentables mais peu populaires.
  • Les poids mort 🐩 : pas populaires et non rentables.

 

Idéalement, tous vos plats devraient se situer dans les vedettes : ils se trouvent au-dessus de la marge de contribution moyenne et sont très populaires.

Mais ça, c’est dans un monde idéal. La réalité est que la restauration est de plus en plus volatile.🤓

C’est pourquoi parfaire l’ingénierie de vos menus est important puisque ça vous permettra de :

  • Anticiper l’inflation croissante.
  • Maîtriser vos chaînes d’approvisionnement.
  • Optimiser les coûts de main-d’oeuvre.

 

Vous nous suivez toujours ? Ok alors c’est parti pour la mise en pratique ! Prêt ? 3.. 2.. 1.. Go ! 🏁

Pour analyser vos menus, vous devez calculer toutes les données nécessaires :

  • Le total des ventes : évalue la popularité de vos plats.
  • Le seuil de popularité : se calcule en divisant 100% par le nombre de plats de votre menu.
  • La marge de contribution : indique l’impact de chaque plat sur votre résultat net.

 

Ensuite, il va falloir prendre des décisions. Selon la catégorie de vos plats, vos plans d’action seront différents :

Les vedettes ⭐️

  • Maintenir la qualité des plats.
  • Augmenter modérément les prix.
  • Former vos équipes sur le discours de vente.
  • Mettre en avant ces plats sur le menu.
  • Renforcer votre relation avec vos fournisseurs.

Les dilemmes 🐴

  • Maintenir la qualité des plats.
  • Augmenter modérément les prix.
  • Former vos équipes sur le discours de vente.
  • Mettre en avant ces plats sur le menu.
  • Renforcer votre relation avec vos fournisseurs.

Les vaches à lait 🧩

  • Tester l’emplacement des plats sur le menu.
  • Réduire les prix.
  • Revoir le dressage ou le service.
  • Promouvoir ces plats.

Les poids mort 🐩

  • Retirer du menu ces plats si possible.
  • Revoir l’emplacement de ces plats sur le menu.
  • Maintenir le coût de production au plus bas.

📎 Cas n°1 :

Vous décidez d’augmenter les prix de vos plats principaux, mais de limiter ces hausses sur les plats complémentaires.

 

📎 Cas n°2 :

Vous augmentez uniquement les prix des entrées, des plats d’accompagnement et des desserts.

En utilisant cette méthode, vous répartirez les augmentations de prix sur l’ensemble du menu. Cela assurera une répercussion sur votre résultat net.

 

2️⃣ L’étude de marché

Connaître vos clients et leurs habitudes de consommations permettra de savoir s’ils sont prêts à payer malgré une augmentation des prix, l’objectif final étant de fixer un prix compétitif et rentable.

🙋🏽‍♂️ Exemple : réaliser une étude de marché

Mettre en place des enquêtes clients sur votre plateforme de paiement sans contact ou en suivant les mentions de votre compte sur les réseaux sociaux.

Ainsi, vous serez en mesure de connaître vos clients et leurs habitudes de consommations. Chaque segment de clientèle a des attentes et une sensibilité au prix différentes.

💡 N’oubliez pas d’analyser vos données de vente, qui vous en diront également beaucoup sur vos clients.

 

3️⃣ Le suivi des prix pratiqués par vos concurrents

L’objectif ici est d’identifier les tendances et les modèles du marché. Vous saurez ainsi si vos prix sont conformes aux restaurants de la même catégorie.

Cette pratique est aujourd’hui largement facilitée grâce à la disponibilité des menus en ligne. Vous n’aurez donc pas besoin de faire le tour de vos concurrents 😉

💡 Exemple : si tous vos concurrents augmentent le prix du café, il peut être intéressant de l’augmenter également.

 

Fixer vos prix est une étape essentielle dans votre quête de rentabilité. Mais les évaluer l’est encore plus pour maximiser vos résultats. Notre outil Dvore vous facilitera la tâche avec nos tableaux de bord et la mise à disposition de données en live.

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22 Juil
5 Min read

Restauration : comment fixer ses prix en 2 étapes ?

juillet 22, 2024 Emilie Deville Astuces 0 commentaire

Fixer ses prix peut paraître simple. Mais beaucoup de facteurs doivent être pris en compte ! Coûts, inflation, habitudes des clients… On vous explique comment déterminer vos prix efficacement en restauration 👇🏼

 

Étape 1 : calculer vos coûts de production

Pour fixer vos prix, vous devez commencer par calculer ce que vous coûte exactement la production de chaque plat à la carte. Autrement dit, vous devez savoir la quantité et le prix de tous les ingrédients pour chacune de vos recettes.

🥗 Exemple : une salade composée nécessite 100g de tomates. Si les tomates coûtent 1€ le kilo, le coût des tomates pour ce plat sera de 0,10€

 

Idéalement, le coût de vos marchandises doit représenter entre 25 et 35% du prix de vos plats selon le type de votre restaurant.

 

Étape 2 : déterminer votre stratégie de prix

Vient alors la méthode de définition des prix de vos plats. Votre stratégie jouera un rôle essentiel dans vos performances puisqu’elle impacte directement votre chiffre d’affaires et votre rentabilité.

L’objectif est donc de fixer le bon prix pour :

  • Attirer des clients.
  • Couvrir l’ensemble de coûts.
  • Générer des bénéfices.

On vous détaille ici les différentes stratégies de prix possibles.

 

💰  Le prix coûtant majoré

Le principe est simple. Par plat, il suffit d’additionner le coût des marchandises, vos frais généraux et votre marge bénéficiaire.

Les frais généraux incluent l’ensemble des autres coûts induits lors de la fabrication d’un plat. Ils comprennent vos coûts fixes (comme le loyer ou l’électricité) et vos coûts variables (comme la main d’oeuvre).

👉🏼 Comment les calculer ? Additionnez vos coûts généraux pour une semaine, que vous divisez par le nombre de plats servis pendant cette semaine.

✅  Avantages :

  • Méthode simple.
  • Contrôle total des marges.

❌  Inconvénients :

  • Calculer une moyenne de coûts variables présente le risque de sur- ou sous-estimer vos coûts. Pour éviter ça, notre appli Dvore vous permet de suivre quotidiennement vos coûts variables et de piloter votre performance.
  • Cette méthode ne tient pas compte des facteurs externes, comme la concurrence, l’environnement économique ou la popularité du restaurant.

 

💰  La méthode “good, better, best”

La stratégie consiste à proposer trois niveaux de prix différents aux clients.

Autrement dit, proposer un produit haut de gamme (”best”) avec la marge la plus haute tout en ayant deux options (”better” et “good”), qui génèrent des marges inférieures.

🍔 Exemple :

  • Un burger classique à 8€ → avec un simple steak de boeuf, une tranche de fromage, de la laitue, une tranche de tomate et de la sauce | Offre “good”
  • Un burger gourmet à 12€ → avec un steak de meilleur qualité, du cheddar affiné, de la laitue croquante, des tomates fraîches, des oignons caramélisés et une sauce spéciale | Offre “better”
  • Un burger premium à 18€ → avec un steak de boeuf wagyu, du fromage bleu, de la laitue bio, des tomates heirloom, des tranches d’avocat, des champignons sautés et une sauce maison exclusive | Offre “best”

 

Cette méthode est recommandée notamment pour les établissements de restauration rapide et de restauration occasionnelle.

 

💰  La tarification dynamique

Cette méthode consiste à ajuster vos prix en temps réel en fonction de différents facteurs.

Exemple : la demande, l’heure de la journée ou les conditions météorologiques.

Pour ce faire, vous devez avoir une vue en temps réel de vos données de vente et des prévisions précises pour prendre des décisions éclairées.

✅  Avantages :

  • L’optimisation des recettes

Exemple : vous pouvez augmenter vos prix en heure de pointe lorsque la demande est forte et les baisser pendant les heures creuses pour attirer des clients.

❌  Inconvénients :

  • Risque de décevoir des clients, qui paieront plus pour des produits qu’ils ont l’habitude d’avoir à un prix plus bas.

💰 La stratégie de promotion

Cette stratégie est simple : proposer des réductions et des offres. Elle est largement utilisée dans la restauration rapide.

Elle vous permet de :

  • Attirer des clients.
  • Augmenter vos ventes.
  • Stimuler la fréquentation de votre restaurant pendant les heures creuses.
  • Créer un engouement autour d’un nouveau plat.
  • Vous différencier de vos concurrents.
  • Créer un sentiment d’urgence et/ou d’exclusivité pour vos clients.

⚠️ Attention à prendre en compte vos promotions dans vos marges globales ! Il faudra déterminer :

  • Combien de clients bénéficieront de la promotion (plutôt qu’un plat non remisé).
  • Si la hausse de la fréquentation grâce à la promotion couvrira les pertes subies.

 

Lorsqu’on se lance dans la restauration, il est essentiel d’avoir une stratégie de prix efficace et de la revoir régulièrement. Cela vous permet de maximiser vos profits et d’attirer des clients. Pour ce faire, un outil de suivi des KPIs comme Dvore permet d’optimiser vos performances, que ce soit en termes de productivité et de rentabilité.

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17 Juin
7 Min read

Dalia Group : comment ouvrir 3 concepts en 3 ans et faire rayonner l’art de vivre méditerranéen ?

juin 17, 2024 Emilie Deville Interview 0 commentaire

Avec ses établissements trendy et chaleureux, Dalia Group est bien plus qu’une simple affaire de restauration. C’est une ode à l’art de vivre méditerranéen. Deux restaurants ouverts, un troisième dans la marmite… Comment le groupe a-t-il réussi à ouvrir 3 concepts en 3 ans ? C’est ce qu’on va vous expliquer, juste ici.

 

Une expérience autour de l’art de vivre méditerranéen

Dalia est le fruit d’une passion commune entre deux associés issus d’horizons différents : Benjamin Cohen, mordu de finance et Julien Casbas, tech lover.

Après une rencontre sur les bancs d’école de commerce, ils se sont fixer une mission : célébrer l’héritage culinaire de la Méditerranée. 🐚

De l’assiette au décor, en passant par le personnel. Chaque aspect est imprégné de cette influence pour créer une réelle expérience.

Aujourd’hui, Dalia Group est devenu un acteur majeur du secteur. Avec 2 restaurants, un troisième dans la marmite, 70 salariés et 5 millions d’euros de chiffre d’affaires… C’est le succès total !

 

Une success story en 3 actes

Acte I : la naissance de Dalia – juin 2021

On est en juin 2021. La France vient tout juste de sortir d’une longue période de confinement suite à la pandémie du Covid-19.

Alors que les restaurateurs ont été contrait de fermer leurs rideaux pendant de nombreux mois, un timing incroyable a marqué l’ouverture du premier restaurant – Dalia. Une semaine avant l’inauguration, le gouvernement a autorisé la réouverture des restaurants. Ce qui a entraîné une effervescence unique et favorable pour nos deux associés.

💡 Fun fact : N’ayant pas anticipé une telle réussite, durant les premiers jours d’ouverture, des menus ont dû être réimprimés en urgence en plein milieu du service en raison de ruptures de plusieurs plats victimes de leur succès.

 

Acte II : la naissance de Jolia – janvier 2023

L’envie de croître rapidement étant forte, l’ouverture du deuxième concept Jolia n’a pas tardé.

Ce nouvel établissement a fait naître de nouveaux défis :

  • Opérationnel avec la gestion de deux restaurants.
  • Managérial avec les effectifs qui ont été doublé.
  • Financier avec des investissements importants.

Le quartier étant moins touristique (11e arrondissement de Paris), l’expérience client a été encore plus poussée et la qualité du service plus élevée. Cela a permis d’avoir un ticket moyen supérieur par rapport à Dalia (environ +6€).

 

Acte III : l’éveil du troisième – fin 2024

Le troisième restaurant, prévu pour la fin 2024, s’annonce comme le défi ultime. Un emplacement prestigieux, un établissement sur deux étages… Un vrai challenge pour Benjamin et Julien qui ont décidé de voir encore plus grand pour ce nouvel établissement !

 

Les points clés d’un concept solide

Des processus rigoureux

Avoir un concept pérenne passe par la qualité constante des plats et du service. Pour veiller à ça, il est essentiel de mettre en place des processus ficelés. L’objectif est de garantir une expérience client à la hauteur des attentes et minimiser les risques opérationnels et financiers.

 

Une expansion mesurée mais ambitieuse

Plutôt que d’avoir une expansion frénétique, Dalia Group privilégie une croissance réfléchie.

Le défi est plutôt de maintenir la qualité établie chez Dalia et Jolia dans le troisième restaurant. À moyen terme, la vision est d’ouvrir deux autres restaurants en 2026.

“On transpire notre projet, on aime nos équipes, on s’éclate.”

 

Trouver des points différentiants

Se lancer dans la restauration, c’est bien. Se démarquer de la concurrence, c’est mieux !

 

Miser sur la carte

La cuisine et la mixologie sont au centre des restaurants !

Les cartes sont créées par les chefs et sont changées tous les 3 mois pour :

  • Avoir des produits locaux de saison (80% des produits sont issus de l’agriculture française. Les épices bios sont importées de leur pays d’origine).
  • Multiplier les apprentissages pour la brigade.
  • Dynamiser les restaurants.

 

Ne pas sous-estimer l’ambiance

Les restaurants ont été conçus comme des cantines chics, branchées et chaleureuses.

Cette atmosphère passe par la décoration, le mobilier, mais également le personnel. Le résultat ? Une majorité des clients sont des habitués !

 

Le lien entre les collaborateurs

La valeur première de Dalia Group : grandir et faire grandir.

La culture d’entreprise y est donc très saine. Il y a donc très peu de turnover dans les équipes.

 

La place du digital dans un concept qui fonctionne

Connaître les coûts et les dépenses est essentielle pour un bon fonctionnement à long terme. Il faut connaître le juste milieu et accorder autant d’important au terrain qu’à la data.

 

S’entourer d’outils faciles à mettre en place

L’utilisation d’outils digitaux permet à Dalia Group de maintenir une gestion efficace des opérations, tout en restant connectés aux différents aléas.

Le groupe utilise des outils ouverts et faciles à prendre en main :

  • ZenChef pour la réservation en ligne.
  • Lightspeed pour la caisse et le suivi du chiffre d’affaires.
  • Skello pour gérer les plannings en tenant compte des absences, arrêts maladies, temps de travail avec le badge, etc.
  • Yokitup pour la gestion des stocks et le suivi des achats.
  • Dvore pour centraliser les donnés des logiciels ci-dessus.

 

Maîtriser ses charges variables

Utiliser la data est primordiale pour maîtriser les charges variables.

Par exemple, avec un CA de 100 000€, les charges seront en théorie les suivantes :

  • 40 000€ de masse salariale.
  • 25 000€ d’achats de marchandises.

→ 65% du CA sont donc liés à des variables pouvant être challengées tous les jours.

Il est donc essentiel de suivre ces données au quotidien pour rester rationnel, les 35% restants étant moins faciles à contrôler.

 

Utiliser Dvore pour regrouper et accéder aux informations

Utiliser Dvore quotidiennement permet de regrouper les informations en un seul endroit : masse salariale, ratio, avis etc…

L’appli Dvore contribue à améliorer le ROI. Elle permet de :

  • Suivre l’évolution de CA par rapport aux objectifs.
  • Accéder rapidement à tous ses KPI de gestions.
  • Savoir si les achats ont été bien gérés.

Les équipes sont plus impliquées dans la gestion des restaurants puisqu’elles peuvent suivre les KPI en direct et apprendre sur le terrain. Les restaurants étant ouverts 7j/7, avoir une bonne visibilité de ces données permet un gain de temps précieux dans la gestion.

💡Entendu par Julien Casbas, COO chez Dalia Group : Aujourd’hui, je ne pourrais pas faire sans Dvore. Ça me fait gagner un temps extrême sur toutes les décisions du quotidien

 

Benjamin et Julien ont démontré qu’avec une vision business, monter un concept sans rien laisser au hasard peut en faire une success story ! On a hâte de découvrir leur troisième restaurant et leur livre de recettes qui sort cet été aux éditions Hachette. 😍

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22 Mai
7 Min read

Matsuri : comment réussir une stratégie de rebranding ?

mai 22, 2024 Emilie Deville Interview 0 commentaire

Idée novatrice et produits de qualité : voici comment Matsuri a construit sa renommée. Son concept de comptoir tournant en libre-service, tout droit importé du Japon, a fait son succès depuis 1986. Oui mais voilà, on dit parfois qu’il ne faut pas se reposer sur ses lauriers, c’est pourquoi l’enseigne a souhaité opérer de gros changements d’identité. On vous dévoile comment la marque a lancé sa stratégie de rebranding.

 

Les défis de la stratégie de rebranding de Matsuri

Malgré sa forte notoriété grâce à ses 12 restaurants 100% en filiale, Matsuri a fait face à un défi majeur. C’est suite à son rachat fin 2023 par Adrien de Schompré (co-fondateur de Sushi Shop), Céleste Velarde (ex directrice artistique chez Big Mamma) et Sébastien Blanchet (ex PWC) que l’enseigne a pris un nouveau tournant : entamer la refonte de son concept.

La vision du trio était claire : réveiller la belle endormie pour positionner l’enseigne comme un vrai challenger sur le marché du sushi.

Le rebranding de Matsuri est donc une décision stratégique, motivée par plusieurs enjeux.

 

Moderniser l’image de marque

La refonte vise à créer un choc chez les clients, avec une identité visuelle et une expérience repensées. L’objectif est d’adopter une image plus jeune, tout en conservant l’essence même de la cuisine japonaise. 🍣

 

Séduire une nouvelle clientèle

Attirer les 20-35 ans : voilà les motivations de Matsuri. L’enseigne n’avait jusqu’alors pas réussi à les faire saliver en raison de son positionnement sur le déjeuner et la vente à emporter en soirée.

Or, cette tranche d’âge représente une part significative du marché de la restauration. Pour attirer cette clientèle, le positionnement se veut donc être davantage haut de gamme et festif.

 

Les changements du nouveau concept Matsuri

La rebranding de Matsuri implique des changements significatifs à plusieurs niveaux.

 

Balle neuve pour l’identité visuelle et l’image de marque

Si le nom est resté le même, tout le reste a changé : nouveau logo, nouvelle charte graphique et ligne éditoriale plus punchy ! L’objectif ? Correspondre au nouveau positionnement de la marque.

Un gros coup de propre a été opéré sur les réseaux sociaux puisque le compte Instagram a été remis à 0 pour faire place aux nouveaux contenus. 🧹

 

Une sélection des produits plus qualitatifs pour une carte repensée

Le nouveau positionnement implique une premiumisation des produits.

Des changements sont initiés dans le choix du sourcing des ingrédients, des recettes existantes et innovations produits ainsi que dans le dressage des plats, sans impact pour le consommateur au niveau des prix.

En plus des traditionnels sushi, maki, california, brochettes, gyoza, sashimi etc.. on retrouve désormais de nouvelles recettes signatures aux influences californiennes. Ainsi la carte se voit pimpé avec l’apparition de funky california, taco nori, crunchy handroll et autres créations de l’enseigne.

Mais ce n’est pas tout. L’autre nouveauté est l’arrivée d’une carte de cocktails, inspirée par les saveurs du Japon et imaginée en collaboration avec Ely Drinks.

Ainsi, sont à découvrir aussi bien les classiques tels que les Samourai Negroni ou les recettes au yuzu et saké tels que le Yuzu Gin ou le Pornstar Passionata pour une expérience plus exotique.

 

Matsuri, le nouveau lieu à la mode pour dater

Matsuri a repensé l’expérience globale dans tous ses restaurants : atmosphère et design inspirés par la pop culture japonaise, playlist enflamée, collab avec Trone pour les toilettes les plus cool de la capitale, douce fragrance omniprésente grâce à l’odeur Matsuri imaginée spécifiquement pour l’enseigne, digitalisation des points de vente avec notamment la mise en place de QR code pour accéder à la carte afin de consulter la carte et commander plus rapidement etc…

Les restaurants ont été rénovés avec une touche plus haut de gamme :

  • Inox brossé
  • Couleurs pop
  • Bois clairs
  • Laquages glossy
  • Miroirs
  • Kanjis (écriture japonaise) et mascotte Matsuri caché dans les recoins de chaque restaurant…

L’objectif de ces changements est de créer une ambiance davantage originale pour les convives qui se retrouvent désormais plongés dans les années 80’s japonaises.

L’atmosphère est sexy, conviviale et propice à la consommation pour répondre autant à une clientèle corporate que familiale (c’est maintenant le lieu idéal pour ramener ses dates Tinder 👀).

 

Se concentrer sur la consommation sur place

Avant le rachat, les chiffres étaient répartis comme suit :

  • 55% de consommation sur place.
  • 30% de livraison à domicile.
  • 15% de commandes à emporter.

Matsuri a décidé de réduire sa dépendance à la livraison pour atteindre 70% de consommation sur place et redevenir une marque de restauration assise.

 

La place du digital dans la stratégie de rebranding

Dans ce processus de transformation, la digitalisation joue un rôle essentiel.

Matsuri s’est associé à Dvore en 2019. Le rachat a permis de restructurer la collaboration entre Matsuri et Dvore.

 

L’impact de Dvore dans la stratégie de rebranding

Quels restaurants seront rebrandés ? Dans quel ordre ? Quelles sont les priorités ? Au début du rebranding, les données analysées par Dvore ont permis d’établir un plan d’action clair.

Dès la rénovation du premier restaurant, les performances de la nouvelle stratégie ont été mesurées au jour le jour, à l’heure près grâce à l’appli Dvore.

Aujourd’hui, les tableaux de bord permettent de mettre en avant ce qui fonctionne ou non dans le nouveau concept pour savoir ce qu’il faut conserver dans les futures rénovations.

 

L’utilisation de Dvore au quotidien

Mais ce n’est pas tout. L’application a également aidé la marque à développer et à réorganiser ses process en internes.

Aujourd’hui, les chiffres sont compréhensibles facilement sous forme de tableau de bord, accessibles à la minute près et donc davantage utilisés par tous les collaborateurs. Ils permettent de préparer des actions marketing ciblées par restaurant en fonction des résultats et d’avoir une vision claire sur l’activité.

Matsuri utilise de nombreuses fonctionnalités de l’appli Dvore :

  • Prédictif : prévoir les fins de mois avec une grande précision
  • Challenge : permettre de stimuler les 150 salariés et de leur donner des primes
  • Pulses : diffuser la donnée et la rendre accessible à l’ensemble des salariés

☁️Entendu par Lucca Velarde, Responsable Transformation Digital chez Matsuri : Dvore est vrai game changer : un gain de temps mais surtout une meilleure compréhension du business qui nous permet d’être réactif, de prendre les bonnes décisions au quotidien. C’est à se demander comment on faisait avant…

 

Le rebranding de Matsuri est un gros challenge. Le premier restaurant a avoir eu son coup de lifting est celui de la rue de la Boétie (Paris). Il a vu depuis son nombre de couverts moyen augmenté de 10% et sa fréquentation de 20%. Avec ces premiers résultats très encourageant, l’enseigne est prête à conquérir de nouveaux horizons et terminer la rénovation de la totalité de son parc d’ici fin 2024. En parallèle, Matsuri souhaite continuer son développement à travers des franchises en France et bientôt à l’international.

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19 Avr
4 Min read

Comment augmenter la marge d’un restaurant ?

avril 19, 2024 Emilie Deville Astuces 0 commentaire

Augmenter la marge d’un restaurant nécessite une approche axée sur l’optimisation des revenus et la réduction des coûts. On vous donne plusieurs stratégies à envisager. 👇

 

Améliorer la rentabilité d’un restaurant

Des actions simples peuvent être mises en place pour augmenter la rentabilité d’un restaurant :

  • Négocier avec les fournisseurs pour réduire les coûts d’achat. Pour ça, il faut chercher à obtenir de meilleurs prix ou conditions de paiement pour réduire vos coûts d’approvisionnement
  • Privilégier les producteurs locaux pour favoriser des sources d’approvisionnement plus abordables
  • Optimiser les achats pour éviter le stock dormant, les pertes et le travail en flux tendu

 

💡 Astuce pour un restaurant qui réalise 500 000€ de CA annuel : 1 point de ratio matière représente 5 000€ d’achat, soit -14€ par jour. Ramener vos indicateurs sur une base journalière rendra l’information plus claire pour vos équipes et améliorera leur sensibilité sur le sujet.

 

  • Être vigilant aux grammages pour éviter le gaspillage et optimiser les portions

 

💡 Exemple : Ne perdez pas de temps à suivre 100% de vos produits d’achats. En restauration, la règle des 80/20 prime. Il faut donc se focaliser sur un suivi précis des 20% de produits qui représentent 80% du montant des achats de matières premières

 

  • Comparer les coûts entre un plat fait maison avec des produits brut ou un autre avec des produits préparés

 

💡 Exemple : Proposer des frites maison ou des frites surgelées ? Les frites maison demandent plus de temps de préparation et coûtent plus cher en frais de personnel, tandis qu’acheter un sac de frite surgelé coûte plus cher que des pommes de terre en vrac.

 

  • Optimiser le coût de votre masse salariale pour gagner des points de marge sur l’année

 

💡 Exemple n°1 pour un restaurant qui réalise 500 000€ de CA annuel : 1 point de ratio RH représente -1h de travail par jour. Si les arrivées échelonnées de vos équipes sont une pratique désormais courante en restauration, on oublie souvent de libérer les équipes de la même façon en fin de service.

💡 Exemple n°2 : Proposer des plats à partager en centre de table permet, en salle, de gagner du temps de service et, en cuisine, de gagner du temps de dressage par assiette. Cerise sur le gâteau, ça amène beaucoup de convivialité pour vos convives.

Le tout est de pouvoir suivre les indicateurs au fur et à mesure de l’année pour ajuster la gestion du restaurant. Cela est possible lorsque vous en avez conscience et que vous mesurez le gain/perte d’1 point de rentabilité au quotidien.

 

Augmenter le chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires reste avant tout le nerf de la guerre. Pour améliorer sa rentabilité, c’est lui qu’il faut chercher à augmenter en priorité.

🥯 Par exemple : une franchise de bagels.

Deux franchises concurrentes sont situées face à face en plein cœur de Lyon. Elles ont le même fournisseur, leurs pains à bagels leur coûte 1€ à l’unité.

La franchise A réalise un CA journalier de 1 000€.

La franchise B réalise un CA journalier de 5 000€.

Si la franchise A jette 20 pains à bagels par jour, ça représente 2%.

Si la franchise B jette 20 pains à bagels par jour, ça représente 0,4%.

En faisant un plus gros chiffre d’affaires journalier, la franchise B est moins impactée par la perte de marchandise. Sa rentabilité est donc moins affectée.

 

Conclusion

Avoir une vision immédiate des chiffres d’un restaurant est essentiel pour améliorer la rentabilité d’un restaurant ! Cela permet de manager et d’impliquer les équipes dans la vie de l’établissement.

Des exemples inspirants comme Cali Sisters et Dalia montrent qu’une gestion proactive peut assurer la pérennité d’un restaurant.

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14 Mar
7 Min read

Bioburger : comment une enseigne de burger peut soutenir l’agriculture française ?

mars 14, 2024 Emilie Deville Interview 0 commentaire

Deux étudiants plein d’ambition avec une passion commune pour les burgers. Voilà comment d’un intérêt pour les pauses dej est né le projet fou de Bioburger. On vous explique comment Louis et Anthony ont développé un concept qui met en avant l’agriculture française et le BIO.

 

Le concept et les promesses de Bioburger

Bioburger est une enseigne référente dans le paysage du fast-food français. Avec une vision claire axée sur la promotion de l’agriculture française et une offre 100% bio, elle s’est rapidement développée au fil des années. 🍔

En quelques chiffres, Bioburger c’est :

  • 13 années d’existence.
  • 23 restaurants, dont 10 à Paris.
  • 450 collaborateurs.
  • Un objectif d’atteindre une soixantaine établissements d’ici 2027, dont 50% en succursales et 50% en franchises.

Le concept de Bioburger repose sur une association réussie entre le modèle traditionnel de fast-food et une approche axée sur la qualité et la durabilité.

D’un côté, Bioburger a pris les mêmes codes que les géants du secteur : une offre simple et épurée.

Les clients peuvent commander sur des bornes et s’inscrire facilement au programme de fidélité. Les repas sont servis rapidement sur plateau.

De l’autre côté, Bioburger propose une expérience modernisée avec un menu entièrement composé de produits bio, dont 80% sont d’origine française.

Cette philosophie reflète une volonté de favoriser les circuits courts et de maintenir des relations directes avec les agriculteurs français.

 

Une relation privilégiée avec les agriculteurs

Arriver à un approvisionnement 100% bio est un défi considérable.

L’histoire de Bioburger témoigne de l’engagement constant des co-fondateurs : privilégier le mieux-manger.

Un important travail de sourcing a été mené dès la création de l’enseigne en 2011.

D’année en année, les processus et l’approvisionnement ont été affinés avec les agriculteurs et fournisseurs dans le but de garantir des produits d’une qualité irréprochable. 🚜

Pour ça, l’enseigne s’est lancé plusieurs défis :

 

👉🏼 Défi n°1 : assurer constamment des produits de qualité

Devoir acheter en grande quantité et garantir des produits de référence pour tous les points de vente est un gros challenge.

L’entreprise rencontre donc régulièrement des agriculteurs et fournisseurs français pour sélectionner des produits de qualité.

💡Malgré son engagement en faveur de l’agriculture française, Bioburger reconnaît la nécessité de s’approvisionner parfois au-delà des frontières (20% des matières premières). Dans ces cas, l’entreprise privilégie des fournisseurs de pays limitrophes, mais toujours en BIO.

Exemple Le cheddar provient d’Angleterre pour garantir la qualité du produit.

 

👉🏼 Défi n°2 : proposer des recettes 100% bio à des prix justes tout en maintenant une relation de confiance avec les agriculteurs

Proposer des produits accessibles tout en restant fidèle à son engagement envers le bio représente également un véritable défi pour Bioburger.

Déterminée à maintenir une relation de confiance et de transparence avec ses fournisseurs, l’enseigne établit dans la plupart des cas des contrats directs avec eux. Cela permet de :

  • Atténuer les effets des fluctuations du marché.
  • Fixer des prix justes et compétitif avec un engagement de volume sur l’année ou le semestre.

 

Composer avec les difficultés de se fournir en BIO et en local

1️⃣  Proposer des formules accessibles

Produire bio implique souvent :

  • Des coûts plus élevés que le conventionnel.
  • Des méthodes de production différentes.
  • Des rendements variables pour les agriculteurs.

C’est pourquoi Bioburger porte une attention particulière aux prix qui sont fixés pour que le consommateur ne soient pas pénalisés par ce choix de production.

 

2️⃣  Collaborer avec des structures capables de répondre aux quantités demandées

L’enseigne achète ses matières premières en grande quantité. Elle teste donc plusieurs fournisseurs en France et en Union Européenne.

Cela permet de développer des plans de secours, assurant ainsi un approvisionnement constant en produits de qualité.

 

3️⃣  Accepter que les choses soient moins parfaites

Se fournir en BIO signifie devoir dealer avec des imperfections inhérentes à ce type de production.

Les irrégularités et les quantités limitées font partie intégrante de cette démarche.

 

4️⃣  Trouver des partenaires en accord avec le fonctionnement

Bioburger doit composer avec des producteurs qui acceptent de développer des produits qui leur ressemblent.

Pour ça, ils doivent partager les mêmes valeurs et mode de fonctionnement.

 

Une approche logistique innovante pour garantir la qualité des produits

Pour Bioburger, l’engagement en faveur de la qualité des produits ne se limite pas qu’à la relation avec les agriculteurs.

La manière dont les produits sont achetés, stockés et livrés est également une priorité.

L’entreprise a mis en place une centrale d’achat innovante. Elle achète directement les matières premières auprès des producteurs pour l’ensemble du réseau. Cela permet de stocker et de livrer les restaurants deux fois par semaine.

En éliminant les intermédiaires, l’enseigne garantit des produits frais et de qualité à chaque étape du processus.

 

La collaboration entre Dvore et Bioburger

Une volonté de transparence avec les équipes

Dans sa quête de transparence et d’engagement des parties prenantes, Bioburger s’appuie sur l’application Dvore depuis plus de 2 ans.

La tête de réseau partage les données essentielles avec toutes les personnes internes à l’entreprise. Les équipes sont donc informées des performances des restaurants jusqu’à la rentabilité et des profits de l’enseigne.

Cette approche favorise une relation saine et collaborative, où chacun se sent impliqué dans le succès de l’enseigne.

Tous les franchisés reçoivent chaque semaine des mails et alertes automatisés où leur sont communiqué les chiffres, performances et données commerciales détaillées du réseau pour ne pas passer à côté d’information positive.

Cette démarche vise à les impliquer davantage dans la gestion et le développement du réseau.

 

Une approche personnalisée

Dvore a développé des pages spécifiques spécialement pour Bioburger pour que la tête de réseau puissent suivre l’activité des points de vente et mesurer l’évolution des différents KPI par rapport à la moyenne du groupe

Chaque franchisé a également la possibilité d’avoir un module restaurant pour suivre leur propre chiffre.

 

Un challenge pour engager le réseau

Début 2024, Bioburger a mis en place un challenge organisé avec l’aide de Dvore pour dynamiser les avis clients et récompenser le restaurant ayant la meilleure satisfaction client du réseau.

Des mails automatisées hebdomadaires sont envoyées à chaque point de vente pour annoncer les résultats de chacun.

💭 Entendu par François Ogé, General Manager de Bioburger : On adore la fonctionnalité des “pulses” ! Elle permet d’animer des challenges de manière plus efficace et ludique.

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29 Fév
3 Min read

Analyser le compte de résultat d’un restaurant

février 29, 2024 Emilie Deville Astuces 0 commentaire

Comprendre les aspects financiers de son restaurant est essentiel pour assurer son succès à long terme. Souvent négligé ou mal compris, le compte de résultat est pourtant une ressource précieuse : il fournit des indications cruciales sur la santé financière d’un restaurant. On vous explique 👇🏼

 

Qu’est ce que le compte de résultat d’un restaurant ?

Le compte de résultat d’un restaurant permet d’identifier le résultat net de l’établissement. Il représente la balance entre les revenus (le chiffre d’affaires) et les dépenses (les charges) du restaurant.

Il existe deux types de dépense en restauration :

  • Les charges fixes : le loyer, l’électricité, intérêts emprunts…
  • Les charges variables (ou prime cost) : les matières premières, la masse salariale, les commissions de livraison…

Le compte de résultat indique ainsi le bénéfice ou la perte réalisée au cours d’une année et permet de mesurer la rentabilité de votre établissement.

 

Comment se décompose un compte de résultat ?

Le compte de résultat est un tableau à deux colonnes :

  • Les charges à gauche.
  • Les produits à droite.

On les décrypte pour vous 👇🏼

1️⃣  Les charges

Les charges d’un restaurant se composent de :

  • Charges d’exploitation : les dépenses que vous faites pour ouvrir votre restaurant.

    Par exemple : Vos achats de matières premières, les variations de stock, la masse salariale ou les coûts de livraison

  • Charges financières : liées à vos emprunts.

    Par exemple : Les intérêts de l’emprunt que vous avez fait auprès de la banque

  • Charges exceptionnelles.

    Par exemple : une amende pour nuisances sonores

2️⃣  Les produits

Les produits correspondent aux revenus que votre restaurant génère. Ils peuvent être des :

  • Produits d’exploitation : les revenus générés par votre établissement.

    Par exemple : les repas à emporter vendus

  • Produits financiers.

    Par exemple : les intérêts bancaires perçus

  • Des produits exceptionnels.

 

Comment calculer la rentabilité de son restaurant ?

Avoir son compte de résultat, c’est bien. Mais savoir si son restaurant est rentable, c’est mieux. 🤓

Une fois que les charges et les produits ont été indiqués dans le tableau, il faut calculer les indicateurs clés :

  • Le résultat d’exploitation qui indique la performance du restaurant : produits d’exploitation – charges d’exploitation
  • Le résultat financier qui identifie les opérations financières pendant l’année : produits financiers – charges financières
  • Le résultat exceptionnel qui représente l’impact d’événements exceptionnels sur l’établissement : produits exceptionnels – charges exceptionnelles

Pour connaître le résultat net, il faut additionner ces indicateurs clés et analyser les résultats.

↘️ Si les produits sont inférieurs aux charges

Le restaurant est en perte. Dans ce cas, il faut ajouter le montant des pertes en bas de la colonne des produits

↗️ Si les produits sont supérieurs aux charges L’établissement réalise des bénéfices. Ces derniers doivent être ajoutés à la fin de la colonne des charges.

 

Conclusion

Prendre les bonnes décisions pour optimiser vos performances financières est essentiel. Pour vous aider, l’analyse de votre rentabilité est cruciale : votre compte de résultat en est l’élément clé.

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